En 2018, après que son mari a battu à la fois elle et leur fils de 5 ans, une confrontation a entraîné la mort de ce dernier. Les tribunaux iraniens l’ont condamnée à la qisas (la loi du talion). La famille de la victime n’acceptera d’épargner sa vie qu’en échange de 10 milliards de tomans (environ 90 000 USD), une somme impossible à réunir pour une femme baloutche sans papiers, rejetée par sa propre famille.
Goli Kouhkan est une survivante de violences domestiques et une victime du système judiciaire. Son exécution constituerait une profonde injustice. L’État s’apprêterait à mettre à mort une femme qui a enduré des années de violences fondées sur le genre alors qu’elle tentait de se défendre et de protéger son enfant.
Entre 2010 et 2024, au moins 241 femmes ont été exécutées en Iran — la majorité ayant tué un mari ou un partenaire violent, souvent en état de légitime défense.
L’affaire de Goli Kouhkan illustre de manière saisissante comment la discrimination fondée sur le genre et la marginalisation ethnique se recoupent pour produire une injustice dévastatrice.
Communiqué de presse : https://www.ohchr.org/en/press-releases/2025/12/iran-must-halt-execution-goli-kouhkan-domestic-violence-survivor-un-experts

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