lundi 11 juillet 2022

Iran : Appel à une action immédiate pour la libération des proches des martyrs, des artistes, des cinéastes et des militants de la culture et du travail

 Le régime clérical a procédé à des arrestations généralisées à Téhéran et dans d’autres villes par crainte des soulèvements sociaux croissants.

Dans la longue liste des personnes arrêtées, on peut voir les noms de mères et de femmes protestataires et de parents des martyrs du soulèvement de novembre 2019, des groupes de cinéastes, d’artistes, de militants culturels et syndicaux, de blogueurs et de détenteurs de chaînes Telegram, et plusieurs chrétiens et bahá’ís ainsi que d’autres couches de la société iranienne, dont le nombre augmente.

Dans un appel flagrant au renforcement des mesures répressives, le chef du pouvoir judiciaire, Gholam Hossein Mohseni Eje’i, a déclaré aujourd’hui au quotidien Entekhab : «Certains des ennemis jurés du régime (…) cherchent à promouvoir la vulgarité et l’indécence dans la société. Le traitement de cette question nécessite un travail de renseignement. Les procureurs, les huissiers et le système de renseignement (…) doivent prendre les mesures légales nécessaires contre les personnes qui commettent ouvertement des offenses et des crimes en public ; et ils doivent agir avec diligence en ce qui concerne l’importante tâche d’identifier les mouvements organisés dirigés par des services étrangers pour promouvoir l’immoralité dans notre société. »

Le même jour, Alireza Adiani, chef de l’Organisation politico-idéologique des forces de sécurité de l’État, a été cité par le quotidien Hamshahri comme ayant déclaré : « La police de sécurité morale va commencer son travail sous la forme de la nouvelle structure de notification de la police annoncée à la fin de l’année dernière (iranienne) par le commandant en chef (Khamenei). »

La Résistance iranienne condamne fermement les raids et les arrestations. Elle appelle les Iraniens en colère, en particulier les jeunes, à protester et à résister contre les mesures répressives du régime. Elle demande également l’action immédiate du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, de sa Haute Commissaire et des rapporteurs de l’ONU pour obtenir la libération des personnes arrêtées.

Elle réitère l’impératif d’envoyer une mission d’enquête internationale pour inspecter les prisons iraniennes et rencontrer les prisonniers, en particulier les prisonniers politiques.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 11 juillet 2022

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