jeudi 28 juillet 2022

Une détenue meurt d’un cancer de l’estomac dans le quartier des femmes de la prison de Vakilabad

 Une détenue est morte d’un cancer de l’estomac dans le quartier des femmes de la prison de Vakilabad, la prison centrale de Machad.

Azam Pakdel est décédée dans le quartier des femmes de la prison de Vakilabad, à Machad, le dimanche 24 juillet 2022, en raison d’un manque d’attention médicale.

Azam Pakdel, 40 ans, avait été emprisonnée dans le quartier des femmes de Vakilabad il y a trois ans pour des accusations liées à la drogue.

Azam Pakdel a été emmenée à l’hôpital de la prison dans la nuit du samedi 23 juillet, dans un état critique. Mais elle a été examinée à l’hôpital en tant que patiente externe et est retournée dans le service.

Une source informée à la prison de Vakilabad a déclaré qu’Azam Pakdel avait été envoyée à l’hôpital à deux reprises en raison de fortes douleurs. Des médecins spécialistes lui avaient diagnostiqué des masses cancéreuses dans l’estomac.

Bien que le médecin ait insisté sur la chimiothérapie, les autorités pénitentiaires n’ont pris aucune mesure concernant le traitement de la prisonnière. Azam Pakdel s’est même vu refuser l’accès aux médicaments dont elle avait besoin.

Elle a été emmenée à l’hôpital pour la dernière fois le 23 juillet 2022. Son état s’était aggravé, et lorsqu’elle a été renvoyée à la prison sans avoir été soignée, elle est morte. Le régime iranien n’a pas publié la nouvelle de sa mort dans les médias d’État.

Environ 700 prisonnières accusées de diverses infractions, notamment de délits financiers, de vols, de meurtres et de crimes politiques, sont détenues dans le quartier des femmes de la prison de Vakilabad, à Machad. La condition des femmes dans cette prison est encore pire que celle des hommes. Elles sont privées des installations minimales dont disposent les hommes.

Les femmes connaissent des conditions de vie déplorables dans les prisons iraniennes. En les privant des installations médicales et sanitaires minimales, le régime iranien tente d’aggraver les conditions inhumaines des prisonnières.

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