CNRI - Gérard Deprez présidait le 10 décembre une conférence au Parlement européen à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'Homme. La réunion s'est tenue en présence de membres éminents du Parlement européen de divers groupes politiques ainsi que de Maryam Radjavi, présidente-élue du CNRI et de Howard Dean, ex-président du Parti démocrate américain.
L'eurodéputé belge Gérard Deprez, qui dirige l'intergroupe des "Amis d'un Iran Libre", a déclaré:
« Avant toute chose je tiens à saluer la présence parmi nous de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne et nous sommes nombreux au sein du Parlement européen et dans les pays de l’Union européenne à vouloir vous exprimer notre soutien et notre admiration pour le combat que vous menez depuis tant d’années pour que le peuple iranien, libéré de la dictature, connaisse bientôt la liberté, la démocratie et le progrès.
En ce 10 décembre, Journée internationale des droits de l’homme, nous sommes réunis pour exprimer publiquement et avec force, notre volonté de dénoncer les violations systématiques des droits de l’homme perpétrées par le régime des mollahs en Iran. Si l’on devait, et ce serait un sinistre prix, désigner un pays pour incarner les violations des droits de l’homme, l’Iran d’aujourd’hui figurerait probablement en tête de liste, ne fusse que parce que le régime iranien est à l’origine de plus de 120.000 exécutions politiques, un bilan rare et quasiment sans précédent depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. En plus de diriger brillamment et avec énergie un mouvement de résistance démocratique contre le fascisme religieux, Mme Radjavi connait bien cette réalité, elle qui a personnellement, tout comme sa famille fait les frais de la sauvagerie de ce régime.
Les exécutions servent à engendrer un climat de terreur de manière telle qu’elles empêchent la révolte des citoyens. Les tortures les plus cruelles et les viols des détenus, femmes et hommes, sont monnaie courante en Iran. Cependant, les crimes de cette dictature ne s’arrêtent pas à l’intérieur du pays.
La répression et les assassinats des opposants à l’étranger continuent également. Les camps d’Achraf et Liberty en sont un exemple dramatique. Directement, ou via le gouvernement irakien, le régime iranien a assassiné 116 habitants d’Achraf et de Liberty et en a fait mourir 22 dans la douleur, en raison d’un blocus médical.
L’ensemble des habitants du camp bénéficient du statut de personnes protégées en vertu de la 4e Convention de Genève, ils sont tous réfugiés politiques et le HCR a maintes fois répété qu’il s’agit de personnes très vulnérables nécessitant la protection internationale.
Nous le savons, le régime iranien mène depuis des années une campagne de désinformation pour que les politiciens occidentaux renoncent à soutenir la Résistance. Et c’est un fait, que le régime iranien ne craint pas uniquement la liberté en Iran. Partout où elle existe, la démocratie lui est insupportable. C’est pourquoi nous avons le devoir de nous lever pour rappeler au régime iranien d’abord et aux autres régimes non démocratiques quelques vérités essentielles.
D’abord, la liberté n’est pas un cadeau que nous réclamons pour les citoyens. La liberté est un droit imprescriptible des citoyens. La démocratie n’est pas un cadeau que les dirigeants peuvent faire à leur peuple. La démocratie est un droit imprescriptible du peuple. Tout régime qui bafoue la liberté et la démocratie est illégitime et devra être renversé. Et s’il se réclame de Dieu, d’Allah ou de Yahvé, c’est une véritable imposture. »
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