mercredi 17 décembre 2014

Passé du mollah Manis preneur d’otage en Australie et le Vevak

                     
Mensonges grotesques des mollahs pour réfuter ces relations et en profiter contre les réfugiés
CNRI - La Résistance iranienne condamne avec force la prise d’otage meurtrière contre des innocents à Sydney en Australie et déclare sa solidarité avec les familles des victimes.
 Haron Manis, le mollah preneur d’otage, après s’être rendu d’Iran en Australie, avait annoncé avoir été conseiller du ministre du Renseignement des mollahs, qu’il connaissait beaucoup de secrets et qu’il avait emmené avec lui d’Iran des informations sur un ordinateur. En Iran il utilisait le nom de « Manteghi Boroujerdi ».
Le 16 décembre, le site Financial Review en Australie a rappelé qu’en 2001 « dans une interview sur ABC, il avait dit qu’il était un espion iranien et qu’il avait été utilisé par son propre gouvernement (...) Quand on lui a demandé pourquoi il avait fui l’Iran en 1996, Monis a dit qu’il avait travaillé avec le ministère du Renseignement en Iran (...) "le régime iranien veut me faire taire parce que j’ai des informations secrètes sur le gouvernement (iranien) et ses opérations terroristes", avait-il dit à l’époque. »
Le 5 février 2001, dans un message téléphonique, Boroujerdi avait dit à la branche en persan de Radio Israël : « le temps est venu de révéler les renseignements » et le 8 avril 2001, sur cette même radio il avait dit avoir discuté avec Firouzabadi, chef d’état-major des forces armées du régime iranien, sur les attentats des tours Khobar en Arabie Saoudite. Des attentats commis le 25 juin 1996 par la Force terroriste Qods sous le commandement d’Ahmad Vahidi qui a été ministre de la défense du deuxième gouvernement d’Ahmadinejad.
Pour effacer ce passé, l’agence Tasnim, liée à la Force Qods, a suivi la vieille méthode le 16 décembre avec un mensonge et une fuite en avant stupide, prétendant que le mollah preneur d’otage avait été « expulsé des universités du pays et après quelque temps avait été attiré par l’organisation des Moudjahidine du peuple » !
La porte-parole des Affaires étrangères du régime a prétendu à cet effet : « le passé et l’état mental de cet individu qui il y a près de vingt ans a trouvé refuge en Australie a été discuté à plusieurs reprises avec les autorités australiennes et sa situation était très claire pour les responsables de ce pays. » (Chaine d’Etat, 16 décembre)
L’agence Fars des gardiens de la révolution a tourné l’affaire volontairement contre les réfugiés iraniens, en disant que ce preneur d’otage criminel est « un escroc qui n’a pas été livré à l’Iran sous prétexte qu’il est réfugié politique ».

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