jeudi 18 décembre 2014

les attaques à l’acide et au couteau visant les femmes et les jeunes continuent en Iran

                      
CNRI – La vague d’attaques à l’acide et au couteau visant les femmes et les jeunes et perpétrées par des voyous bénéficiant du soutien du régime des mollahs se poursuit à travers l’Iran.
Le lundi 15 décembre, des hommes se déplaçant en motos ont poignardé une jeune-fille et un jeune-homme dans le dos au cours de deux incidents distincts survenus à Téhéran.
Lors d’une autre attaque atroce qui a eu lieu le même jour à Téhéran, deux motards portant des masques ont aspergé d’acide le visage d’une jeune-femme.
Au cours des dernières semaines, plus d’une douzaine de femmes et de jeune-filles ont été victimes d’attaques à l’acide dans la ville d’Ispahan (au centre de l’Iran) et cinq filles étudiantes à l’université ont été poignardées dans la ville de Djahrom (au sud du pays).
L’un des auteurs de l’agression barbare commise à Djahrom contre des étudiantes a été identifié. Il s’agit de Mohammad Beheshtifar, un membre de la Force Bassidj (les paramilitaires du régime chargés de la répression des mouvements contestataires). Il a été identifié grâce aux caméras de surveillance qui se trouvaient à proximité du lieu de l’agression.
Mohammad Beheshtifar est le fils de Djalil Beheshtifar, un colonel des pasdaran qui dirige les paramilitaires bassidjis dans le quartier Ghotbabad, situé au sud de la ville de Djahrom. Il a dit qu’après avoir entendu le prêche d’un mollah selon qui la religion autorise d’attaquer les femmes « mal-voilées », il a fait ce geste pour « prévenir le vice »,
Récemment, le parlement des mollahs a approuvé une loi intitulée « Promotion de la vertu et prévention du vice ». Cette loi autorise officiellement les paramilitaire bassidjis de faire respecter le code vestimentaire imposé par le régime, en harcelant et en réprimant les jeune-femmes « mal-voilées ».
Cette loi légalise les contrôles effectués dans l’espace public par les paramilitaires bassidjis. Ainsi, ces derniers sont autorisé à patrouiller dans les rues, contrôler les personnes de sexes opposés qui se promènent ensemble dans la rue, en les interrogeant sur leur lien de parenté et en interpelant ceux qui ne respecteraient pas les lois misogynes imposées par le régime des mollahs.

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