CNRI - La mise en place en Iran du système de «filtrage intelligent» ne signifie pas que l'interdiction sur les sites et les réseaux sociaux sera supprimé, a déclaré le ministre du gouvernement Rohani pour les Communications et les Technologies de l'information.
Mahmoud Vaezi a précisé en fin de semaine que l'interdiction "des sites déjà bloqués tels que Facebook et Youtube" ne sera pas levé.
Le régime islamiste a mis en place l'un des contrôles les plus stricts dans le monde en matière d'accès à Internet, bloquant des centaines de milliers de sites et les réseaux sociaux.
Mais les médias sociaux tels que Facebook, Twitter et YouTube sont régulièrement contournées par les utilisateurs astucieux en utilisant un logiciel VPN qui déguise la localisation physique des utilisateurs d'Internet.
Le vice-ministre de la communication et de la technologie de l'information, Nasrullah Jahangardi, avait affirmé le 10 novembre dernier: "Les identités de ceux qui ont accès au réseau doivent être connues et les utilisateurs anonymes seront bloqués. Seuls ceux ayant une identité claire seront autorisés à utiliser les réseaux mobiles ou d'avoir accès à Internet. Et cela sera fait lorsque la transition du réseau IPV4 au IPV6 sera complétée en Iran."
Une enquête par le ministère iranien de la Jeunesse et des Sports avait récemment indiqué que 69,3% des jeunes ont recours à des logiciels de contournement de la censure pour surfer sur internet. Celui-ci est utilisé par plus de 30 millions d'Iraniens (sur 77 millions) et quelques quatre millions d'Iraniens utilisent Facebook et Tweeter. Les réseaux sociaux ont été massivement utilisés par les opposants pour mobiliser la population lors des révoltes passés et font la hantise des dictateurs iraniens.
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