samedi 27 décembre 2014

Un « traité sur le commerce des armes » bienvenu - Appel à cesser immédiatement le transfert de toutes les armes au régime iranien

                     
CNRI - Un « traité sur le commerce des armes » bienvenu - Appel à cesser immédiatement le transfert de toutes les armes au régime iranien
Il faut arrêter le transfert des armes à l’Irak tant que la sécurité des membres de l’OMPI au camp Liberty et des civils innocents n’est pas garantie
Le Secrétaire général de l’ONU a annoncé que le Traité sur le commerce des armes ratifié par 130 Etats, vient d’entrer en vigueur le 24 décembre 2014.
 La Résistance iranienne se réjouit de ce traité qui est un pas significatif vers la paix globale et la sécurité et appelle les Etats parties à cesser immédiatement tout transfert ou vente d’armes ou pièces et composantes d’armes aux mollahs au pouvoir en Iran. Elle demande l’arrêt des ventes ou du transfert des armes à l’Irak tant que la sécurité des membres de l’OMPI au camp Liberty, ainsi que les autres civils innocents, n’est pas garantie.
Ce traité stipule que le transfert de toute arme et munition est interdit « si elles peuvent servir à commettre un génocide, des crimes contre l’humanité, des violations graves des Conventions de Genève de 1949, des attaques dirigées contre des civils ou des biens de caractère civils protégés comme tels, ou d’autres crimes de guerre tels que définis par des accords internationaux”.
Ce traité souligne que le transfert d’armes ne doit pas mettre en danger la “paix et la sécurité” ou violer gravement ou faciliter la violation de la loi humanitaire internationale, la loi internationale sur les droits de l’homme et les conventions internationales ou les protocoles relatifs au terrorisme et la « criminalité transnationale organisée ».
Selon ce traité, l’exportation d’armes violant les obligations d’un Etat partie du traité en vertu des mesures adoptées par le Conseil de sécurité sous le chapitre VII de la charte de l’ONU, en particulier les embargos en armes, est interdite. Dans tous les cas mentionnés ci-dessus, le transfert de pièces ou de composantes d’armes est aussi interdit.
L’arsenal du fascisme religieux en Iran est essentiellement pourvu par des importations d’autres pays. Il est entièrement utilisé pour violer les conventions et les lois mentionnées dans ce traité et l’exportation de toute pièce d’armes, grande ou petite, lourde ou légère, à ce régime viole le Traité sur le commerce des armes.
Ces armes sont utilisées pour massacrer le peuple iranien, procéder à de vastes arrestations, la répression des manifestations et des protestations populaires, et des exécutions collectives, ou employées pour des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre, des génocides, des violations du droit humanitaire international et des lois régissant les droits de l’homme en Iran, ou en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen. Il ne faut pas s’étonner si le régime iranien, le gouvernement irakien et le régime d’Assad n’adhèrent pas à ce traité.
Six massacres dans les camps d’Achraf et Liberty, l’emprisonnement collectif et arbitraire des réfugiés iraniens, le blocus criminel imposé aux membres de l’OMPI, ainsi que le massacre de citoyens irakiens innocents, sont tous menés par les armes envoyées en Irak par les Etats parties de ce traité.
La Résistance iranienne appelle les Etats parties, spécialement les Etats occidentaux, à s’abstenir de transférer toute arme au régime iranien et à subordonner toute vente d’armes à l’Irak à ce qu’elles ne soient pas utilisées dans le massacre des innocents, en particulier les habitants du camp Liberty, et à assurer et garantir leur sécurité en tant que « personnes protégées » en vertu de la Quatrième convention de Genève et en tant que réfugiés politiques.

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