Selon les rapports, la prison centrale de Zabol dans la province du Sistan-Baloutchistan (au sud-est de l’Iran) manque de la plupart des exigences sanitaires de vie. Située à 2000 km du centre de l’Iran, la prison centrale de Zabol est, en Iran, une des prisons les plus isolées et peut-être la plus oubliée et dans laquelle les prisonniers ont été cruellement empilés les uns sur les autres.
Alors que Zabol, avec sa poussière continue, souffre de la pollution de l’air, les prisonniers détenus dans la prison centrale de la ville sont privés même d’eau potable. Dans le même temps, de nouveaux problèmes sanitaires et de médicament, de malnutrition et autres nécessités élémentaires nuisent aussi aux prisonniers.
Le régime intégriste d’Iran utilise cette prison comme un lieu d’exile pour les prisonniers. Dans certaines cellules, il y a 250 prisonniers serrés, et entre 18 et 25 prisonniers sont détenus dans chaque cellule. Les bourreaux en ce lieu d’exile tentent de réduire au silence les prisonniers avec une atmosphère de peur tout en contrôlant les prisonniers protestant avec la pression et la répression. La plupart des prisonniers détenus dans cette prison sont condamnés pour des crimes ordinaires, et envoyer les prisonniers politiques en exile dans cette prison vise à les mettre sous une pression extrême.
Le régime des mollahs a envoyé Arjang Davoodi, un vieux prisonnier politique de 63 ans, en exile dans cette prison le 24 septembre. Les bourreaux l’ont même empêché de prendre ses biens et médicaments. Bien qu’il souffre de diverses maladies comme les problèmes cardiaques et rénaux de même que de diabète, Arjang Davoodi a été transféré d’une prison à une autre depuis 2003. Il a été soumis à diverses tortures et persécutions alors qu’il était détenu en isolement cellulaire pendant un long moment. Davoodi est maintenant transféré à la cellule 2 de la prison de Zabol, où les prisonniers ordinaires sont détenus.
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