Alors que la nouvelle vague de grève des camionneurs en Iran entrait dans sa cinquième journée, le 27 septembre, les médias officiels ont rapporté que des dizaines de camionneurs ont été arrêtés.
L’agence IRNA, citant l’adjoint aux affaires sociales des forces de sécurité de la province de Fars, a déclaré que 22 camionneurs avaient été arrêtés dans la province. Kavous Mohammadi a déclaré que 22 chauffeurs de poids lourds qui avaient « perturbé la sécurité routière et la circulation » ont été arrêtés et emmenés en prison.
Il a promis de placer les routes sous surveillance et de réprimer les « délinquants qui troublent l'ordre public ».
Le procureur de Qazvin a également annoncé l'arrestation de 15 routiers. Il a affirmé que les conducteurs de poids lourds détenus avaient causé des « désordres » en bloquant les routes. « Certes, ceux qui affectent la vie des gens en bloquant les routes et perturbant les déplacements sont considérés comme des délinquants conformément à la loi et seront réprimés », a ajouté Sadegh Niaraki.
D’autres informations des médias officiels indiquent que 11 camionneurs ont été arrêtés dans la province d’Azerbaïdjan oriental, tandis que sept autres ont été interpellés dans la province d’Alborz, accusés eux aussi d’avoir troublé l’ordre public.
Les chauffeurs de camions iraniens sont excédés par les bas salaires et la montée en flèche des prix des pièces de rechange. Ils ont poursuivi leur grève malgré les diverses menaces et les promesses non tenues des autorités du régime dans le but de les empêcher de manifester.
Le régime iranien a même engagé des agents pour forcer les chauffeurs à charger leurs camions. Cette initiative a lamentablement échoué.
Les conducteurs ont même mis en place leurs propres points de contrôle pour contrôler les routes la nuit et empêcher les autorités de mettre en pratique leurs menaces.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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