Incapable de payer le montant de sa caution de 150 millions de tomans (environ 30 900 euros), l’habitant de Kermanshah, Shahriar Tahmasbi, se trouve derrière les barreaux depuis que les forces de sécurité l'ont arrêté, le 5 juillet.
Une source informée a déclaré à Hrana que la caution de Tahmasbi était trop importante pour lui. « Il n’a pas encore pu se procurer autant d'argent. Il a demandé que la caution soit réduite, mais aucune décision n’a été prise à ce jour ».
Tahmasbi a été arrêté en même temps que Mostafa Bagheri Ashena et Ardeshir Musavi, qui ont également été condamnés à 30 900 euros chacun. Bien que les deux derniers aient pu payer la caution et sont maintenant libérés, la source de Hrana a déclaré que le montant de la caution était très disproportionné par rapport à la gravité des charges qui pèsent sur eux.
Plus tôt, une autre source avait communiqué des informations sur la soirée où Tahmasbi avait été arrêté, déclarant qu'un groupe d'environ 8 personnes s'était réuni au domicile d'Ali Nazari à Kermanshah, situé dans la rue Jalili, pour discuter de la formation d'une société littéraire pour des conférenciers, des étudiants et des amateurs du dialecte minoritaire appelé Laki.
« Les forces de sécurité ont pénétré dans la maison en proclamant que Shahriyar Tahmasbi était un fugitif et l'ont arrêté avec Ardeshir Musavi », a ajouté cette source. « Ils ont également saisi les téléphones portables de six personnes présentes, y compris l'hôte ».
Tahmasbi a également été arrêté le 6 septembre dernier pour avoir organisé une manifestation de soutien envers les pourteurs transfrontaliers, aussi appelés, Koulbars. En quittant la prison de Dizelabad à Kermanshah, un mois plus tard, le 10 octobre 2017, il a dû payer une caution de 20 600 euros (100 millions de Tomans).
Source : Les Militants des droits de l'homme en Iran - 23 septembre 2018
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