mercredi 26 septembre 2018

L’Iran pend un prisonnier sur des accusations liées à la drogue malgré les incohérences de l’affaire


exécution iran Les autorités iraniennes ont exécuté un homme accusé de charges liées à la drogue, le 15 septembre.
Aref Rigi, qui a été pendu à la prison de Zahedan, en Iran, a été accusé d’avoir transporté, stocké et vendu de la drogue et d’avoir exercé des « activités armées ». Le prisonnier âgé de 31 ans avait constamment nié toute accusation. Ayant passé six ans dans le quartier des condamnés à mort, Rigi a été exécuté en l’absence de toute procédure régulière et malgré les sérieuses préoccupations quant à la manière dont son affaire avait été traitée.

Les « drogues » confisquées n’ont pas été controlées et il y avait de sérieux doutes quant au fait que c’était des stupéfiants.
Dans un autre cas, le 25 septembre, un prisonnier a été pendu à la prison de Tonekabon, dans le nord de l’Iran. Majid Pili, 41 ans, a été reconnu coupable de meurtre.
Ehsan, 21 ans, et Basir, 31 ans, ont été pendus à la prison de Rajaï Chahr, à Karaj. Ils ont également été reconnus coupables de meurtre.
Par conséquent, le nombre d'exécutions en septembre s’élève à au moins 32, la plupart d'entre elles concernent des jeunes.
Neuf d'entre eux étaient des prisonniers politiques kurdes et balouches, pendus à la prison de Gohardacht à Karaj, à Zahedan et à Oroumieh, accusés de « Moharebeh » (guerre contre Dieu) et pour avoir porté atteinte à la sécurité du régime. Dans la prison de Gohardasht à Karaj, huit autres prisonniers ont été exécutés collectivement, le 5 septembre, selon un communiqué du 22 septembre publié par le Conseil national de la Résistance iranienne.
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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