jeudi 13 septembre 2018

Iran : Une fillette de 3 ans meurt car elle n’a pas été admise à l'hôpital


fillette morte iran En Iran, une fillette de 3 ans est décédée moins de 24 heures après le refus de l’admettre dans un hôpital public pour des soins médicaux.
Mardi soir, le 4 septembre 2018, une fillette de 3 ans appelée Zahra, a commencé à être malade et avoir des nausées. Elle a été emmenée par ses parents dans un hôpital public de Téhéran.

Le médecin a ordonné l'admission de l'enfant après avoir examiné et effectué les premiers tests. Cependant, lorsque le père de Zahra s'est rendu au service des admissions, les agents hospitaliers ont refusé d'admettre la fillette de 3 ans sous prétexte qu'ils n'avaient pas de lits vacants à l'hôpital pour les patients « non urgents ».
Habibollah Barghi, le père de Zahra a déclaré : « Au début, le médecin a dit qu’il n’y avait pas de problème et qu’elle avait juste besoin de se reposer. Mais après avoir insisté, il lui a fait un test sanguin. Ses facteurs sanguins étaient trop élevés et elle devait être hospitalisée le plus tôt possible. Je me suis rendu au service des admissions et je leur ai montré l'ordre du médecin pour son admission, mais le directeur m'a dit qu'il n'y avait plus de lits pour ma fille, ils m’ont même dit que je vais la garder dans mes bras jusqu'à ce qu’un lit soit libéré. Mon insistance n'a pas eu de résultat puisque le directeur est sorti de derrière le comptoir et m'a poussé avec colère et a dit que le médecin n'avait pas insisté sur l’urgence du cas de ma fille. Il n’y a pas de place pour hospitaliser des patients non urgents ».
« J'ai inévitablement étreint ma fille et je suis sorti de l'hôpital. Sur le chemin, la situation de santé de ma fille s'est aggravée et après avoir vomi, elle a fait une crise. Comme je me trouvais près d'un autre hôpital, j'ai emmené Zahra et elle a été immédiatement hospitalisée dans ce centre pendant quelques heures », a poursuivi le père de Zahra.
« Plus tard, les autorités de l'hôpital m'ont dit que puisque Zahra était une enfant, elle devait être transférée à l'hôpital des enfants. Alors, nous l'avons emmenée là-bas. On nous a informé vers 20h, mercredi, que notre petite fille était morte. J’étais choqué et dévasté. Zahra était notre unique enfant et nous l’avons soudainement perdue ».
M. Barghi a ajouté : « Ma fille de 3 ans commençait juste à apprendre à parler mais nous l’avons perdue à cause du manque de soins et de la négligence de ceux qui devraient être les garants de la santé des gens ».
Ce n’est pas la première fois que l’inefficacité des autorités entraîne la mort de petites filles et d’enfants dans les hôpitaux iraniens.
 Source : Site Web officiel Tabnak - 9 septembre 2018

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