La secrétaire du Comité central de l’Association de l’Université de Téhéran, Soha Mortezaie, a été condamnée à six ans d’emprisonnement et à deux ans d’interdiction d’appartenance à des partis politiques et à des associations.
Le verdict a été rendu par le juge Ahmadzadeh, responsable de la 26e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Soha Mortezaie avait été arrêtée en décembre 2017 pour avoir enquêté sur la situation des étudiants arrêtés lors des manifestations début 2018, d’ampleur nationale.
Soha Mortezaie avait été arrêtée en décembre 2017 pour avoir enquêté sur la situation des étudiants arrêtés lors des manifestations début 2018, d’ampleur nationale.
Des dizaines d'étudiants ont été condamnés à des peines de prison allant d’une à douze années dans le cadre de décisions préliminaires du système du tribunal révolutionnaire pour avoir participé à des manifestations, au début de l'année. Certains d'entre eux ont été interdit d’adhérer à des partis politiques ou de participer à des médias, y compris des médias sociaux, pendant deux ans.
Voici une liste des étudiants qui ont été condamnés à ce jour :
1) Zaniar Ahmadiniaz, étudiant en comptabilité à l’Université Azad de Téhéran : huit ans de prison.
2) Sima Entesari, étudiante diplômée en anglais : cinq ans de prison.
3) Shima Entesari, doctorat en économie, Université de Téhéran : cinq ans de prison.
4) Mehdi Eskandari, étudiant en droit, Université Payame Noor de Téhéran : six ans de prison et deux ans d'interdiction de quitter le pays.
5) Reza Bavi, étudiant de premier cycle en psychologie clinique, Université islamique Azde de Roudehen : sept ans de prison.
6) Pedram Pazireh, étudiant diplômé en affaires culturelles et médiatiques à l’Université de Téhéran : sept ans de prison et 74 coups de fouet.
7) Leila Hosseinzadeh, étudiante en anthropologie à l’Université de Téhéran : six ans de prison et deux ans d’interdiction de voyager à l’étranger.
8) Mohsen Haghshenas, étudiant de premier cycle en scénographie, Université de Téhéran : deux ans de prison.
9) Khashayar Dehghan, doctorat en génie électrique, Université de Téhéran : sept ans de prison, 74 coups de fouet et deux ans d'exil à Borazjan, dans la province de Bushehr.
10) Sina Darvish Omran, licence en allemand, Université de Téhéran : huit ans de prison, deux ans d'interdiction de voyager à l'étranger et deux ans d'interdiction d'activités politiques et sociales, y compris dans les médias sociaux.
11) Sina Rabiei, premier cycle en sociologie à l’Université de Téhéran : un an de prison et deux ans d’interdiction de quitter le pays.
12) Roya Saghiri, Université Shahid Madani de Tabriz : 23 mois de prison.
13) Fereshteh Tousi, étudiant en sociologie à l’Université Allameh Tabataba’i de Téhéran : un an et demi de prison et deux ans d’interdiction d’activités politiques et sociales.
14) Sadegh Gheysari, journaliste et étudiant à l’Université Shahid Beheshti : sept ans de prison, 74 coups de fouet, interdiction de deux ans d’activités médiatiques et interdiction de voyager pendant deux ans.
15) Ali Kamrani, étudiant de premier cycle en éducation de langue anglaise, Université Shahid Madani de Tabriz : trois mois de prison.
16) Rouhollah Mardani, enseignant et étudiant en littérature persane, Université de Téhéran : six ans de prison, deux ans d’interdiction d’activités politiques et sociales et interdiction de voyager pendant deux ans.
17) Zafarali Moghimi, doctorat en métallurgie, Université Amir Kabir de Téhéran : sept ans de prison.
18) Ali Mozaffari, étudiant en anthropologie à l'Université de Téhéran : huit ans de prison, deux ans d'interdiction de voyager à l'étranger et une interdiction de deux ans d'activités politiques et sociales, y compris dans les médias sociaux.
19) Kasra Nouri, étudiante diplômée en droits humains, Université de Téhéran : 12 ans de prison, 74 coups de fouet, deux ans d’exil au comté de Salas Babajani, province de Kermanshah, interdiction de voyager à l’étranger pendant deux ans et deux années d’interdiction d’activités politiques et sociales, y compris dans les médias sociaux.
20) Parisa Rafiei, diplômée en arts à l’Université de Téhéran : sept ans de prison.
21) Masoumeh Mohammadi, étudiant de 22 ans originaire de Fereydunkenar : sept ans de prison pour « propagande contre l'État ».
Source : Les droits de l’homme en Iran
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