lundi 24 septembre 2018

Iran : Un défenseur des droits de l'homme inquiet forcé de retourner en prison après un congé de chirurgie


CSDHI - Arash Sadeghi, prisonnier d'opinion et défenseur des droits humains qui est gravement malade, a été renvoyé en prisontrois jours seulement après une opération chirurgicale et malgré ses besoins de soins médicaux spéciaux.
Il a été examiné par des médecins, qui ont recommandé un repos de 25 jours pour recevoir les soins médicaux spéciaux dont il avait besoin.
Arash Sadeghi, qui a été diagnostiqué avec une forme rare de cancer des os, a subi une urgente à l’hôpital Khomeini de Téhéran le 12 septembre et a été renvoyé en prison le 15 septembre.

En raison de son état critique, les médecins ont dit qu'il devait être hospitalisé trois jours avant l'opération pour recevoir des injections de vitamines et des nutriments. L’unité de chirurgie a contacté la prison et a demandé aux autorités d'emmener Sadeghi à l'hôpital. Mais les autorités ont affirmé que le procureur n'avait pas délivré d’autorisation.
Selon une source bien informée, après l'opération, les agents de la sécurité n'ont pas autorisé à ce que le prisonnier soit placé dans une salle de réveil. Arash Sadeghi avait été menotté et enchaîné à son lit, tout au long de son séjour de trois jours à l’hôpital. Il était autorisé à aller aux toilettes seulement trois fois par jour.
Depuis juin 2016, Sadeghi, âgé de 38 ans, purge une peine de 15 ans de prison pour ses activités politiques pacifiques.
Il a été arrêté le 6 septembre 2014 dans son magasin de papèterie à Téhéran par les pasdarans à Sarallah. Il a été détenu avec sa femme et ses deux amis dans le quartier 2-A de la prison d'Evine, contrôlé par les services du renseignement.
Sadeghi et son épouse ont été libérés sous caution, sept mois plus tard, le 14 mars 2015.
Au début, Sadeghi et Iraee ont été jugés par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire en mai et juillet 2015 par le juge Abolqasem Salavati. Iraee était à l'hôpital et ne pouvait pas assister à son procès mais le juge a refusé de reporter le procès pour entendre sa défense.
Le verdict du juge Salavati a été confirmé par la 54e chambre de la cour d’appel en mars 2016 pour « collusion contre la sécurité nationale », « propagande contre l’État », « propagation de mensonges sur le cyberespace » et « insulte du fondateur du régime ».
 Source : Les droits de l'homme en Iran

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