mardi 25 septembre 2018

Iran : Un militant des médias, Hassan Shemshadi, pris dans un piège bureaucratique


Hassan Shemshadi iranCSDHI - Lors d'une session du 18 septembre 2018, de la cour d’enquêtes sur les crimes informatiques, le journaliste et militant des médias, Hassan Shemshadi, a été mentionné dans un dossier pour lequel il avait déjà été convoqué et inculpé deux fois.
Le calvaire de Shemshadi dans son dossier actuel a commencé quand il a été convoqué par le bureau du pouvoir judiciaire de la province du Sistan-Baloutchistan pour un post un média social dans lequel il a déclaré que les villageois à la périphérie de Zabol, en proie à la pauvreté, avaient recours à la consommation de viande de chat et de corbeau.

Selon Shemshadi, il s’agissait de sa troisième convocation au cours des six derniers mois pour la même plainte, et il a indiqué que son mandat d’arrêt serait délivré s’il ne comparaissait pas devant la cour d’enquêtes sur les crimes informatiques, dans les cinq prochains jours.
Comme indiqué, M. Shemshadi a comparu devant la cour d’enquêtes sur les crimes informatiques de Téhéran, où un assistant du procureur lui a dit que la cour d’enquêtes de Zahedan avait autorisé « de procéder aux accusations ».
« Lorsque j'ai vu le numéro de dossier, je me suis rendu compte que c'était le même dossier pour lequel j'étais allé à Zahedan, il y a deux mois - la décision de libération sous caution avait même été publiée », a-t-il déclaré. « Mais l’assistant du procureur a dit : « Comme je n’ai rien reçu à ce sujet de leur part, je suis tenu en vertu de la loi de procéder à votre inculpation. Et vous allez devoir vous défendre ».
Insistant sur le fait que les mêmes accusations avaient déjà été traitées, il y a deux mois, il a été autorisé à déposer plainte devant le responsable de la cour d’enquête. « J'ai expliqué la situation et lui ai proposé une copie de ma correspondance numérotée afin qu’il puisse vérifier le système et voir si je disais la vérité ou non.
Shemshadi a déclaré que le responsable de la cour d’enquête a vérifié cela, a préparé un imprimé, l’a signé, l’a scellé et l’a envoyé à la branche du tribunal. « L’assistante du procureur a vu l’impression et m’a dit : « Tout est réglé maintenant ! Bonne journée ! ».
Source : Peykeiran - 20 septembre 2018

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