Par Mohammad Sadat Khansari
Le massacre de 1988 en Iran est un des crimes les plus atroces commis dans l’histoire moderne Pendant l’été de cette année-là, le Guide suprême iranien avait lancé une fatwa demandant l’exécution des prisonniers politiques et des dissidents. Environ 30 000 personnes ont été exécutées, pour la plupart des membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), la principale opposition au régime iranien.
Les « commissions de la mort » ont été mises en place et toute personne affiliée à l’opposition était systématiquement exécutée. Cet événement a été décrit comme le crime contre l’humanité le plus atroce commis depuis la Seconde Guerre mondiale.
Les organisations des droits humains dans le monde, les militants et les Iraniens se battent pour que justice soit rendue à ceux qui ont perdu la vie. Ces dernières années, le régime iranien a détruit les preuves de ce massacre, dont les charniers où les victimes ont été enterrées.
Les familles n’ont pas pu faire leur deuil et beaucoup ne savent toujours pas où se trouve le corps de leurs proches.
Trois décennies plus tard, les responsables de ce massacre n’ont toujours pas été traduits en justice. Pire, certains dirigeants qui ont joué un rôle dans le massacre ont gravi les échelons au sein du régime. Certains détiennent toujours beaucoup de pouvoir aujourd’hui.
Ebrahim Raïssi, un ancien candidat à l’élection présidentielle, fait partie de ces personnes. Bien qu’il n’ait pas gagné la dernière « élection », il est actuellement le gardien d’Astan Qods Razavi. Il s’agit d’une large organisation qui emploie des dizaines de milliers de personnes et possède un large capital immobilier (qui vaudrait 20 milliards de dollars), notamment dans la zone de Machhad.
L’organisation est également une source importante de fonds secrets pour le Guide suprême du régime iranien – Ali Khamenei. Une partie du rôle de Raïssi consiste à apporter des fonds qui sont utilisés pour mener à bien les projets funestes du régime. Cela implique le financement d’activités terroristes au Moyen-Orient et au-delà, ainsi que la répression des dissidents dans le pays.
Les Iraniens n’en peuvent plus de la destruction de leur pays. Ils veulent remplacer le régime iranien par un gouvernement démocratique qui respecte l’Etat de droit et les droits humains.
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