Le député britannique Bob Blackman a estimé que la guerre aurait été déclarée si le complot terroriste du régime iranien pour attaquer le rassemblement « pour un Iran libre » à Villepinte (Paris-Nord) le 30 juin dernier avait été mené à bien. Des dizaines de milliers de personnes avaient participé à ce rassemblement.
Blackman, qui faisait partie des 600 politiques et dignitaires venant des quatre coins du monde qui ont assisté à la conférence de la Résistance iranienne, a déclaré que de telles « attaques atroces » auraient menées à des pressions de la part du gouvernement américain pour prendre des mesures militaires.
Le député pour East Harrow a affirmé : « Les chiffres clefs du gouvernement américain sont là. Je n’aime pas penser à ce qui aurait pu arriver. Si ces personnes avaient été tuées ou blessées, la guerre aurait été déclenchée, cela ne fait aucun doute. »
Le complot terroriste a été déjoué par les autorités européennes, qui ont arrêté deux agents iraniens, Amir S, 38 ans, et Nasimeh N, 33 ans, en Belgique. Le couple, qui avait pris la route pour le rassemblement avec 500 grammes d’explosifs dans leur voiture, a été accusé de tentative terroriste et de préparation d’actes terroristes par les autorités belges.
Les autorités allemandes ont pour leur part arrêté un diplomate iranien en poste à Vienne pour avoir fourni les explosifs. Il devrait être extradé vers la Belgique.
Blackman, qui s’est constitué partie civile dans ce dossier, a déclaré qu’il est prêt à aider les autorités belges à assurer « un procès réussi » contre les terroristes.
Mercredi dernier, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) a tenu une conférence de presse à Londres pour révéler de nouvelles informations concernant les complots terroristes du régime et leurs activités terroristes en Europe.
Le CNRI a suggéré dans un nouveau rapport que le Guide suprême Ali Khamenei et Hassan Rohani avaient approuvé l’attaque terroriste de Paris déjà en janvier dernier, lors du soulèvement populaire national. Il a également révélé que le Conseil suprême pour la sécurité nationale (SNSC), présidé par Rohani, était l’organe derrière les plans d’attaques terroristes à l’étranger.
Le CNRI a déclaré : « Selon les informations spéciales au sein du régime, la décision de mener ces opérations, dont la tentative d’attentats contre le rassemblement de Paris, a été prise en janvier 2018 par le Conseil suprême pour la sécurité nationale présidé par Hassan Rohani. »
Le CNRI a également mis en garde contre les activités terroristes de Téhéran en Europe et a déclaré qu’elles étaient entrées dans « une nouvelle phase » et que les ambassades iraniennes sont souvent impliquées dans ces complots.
Blackman a encouragé le gouvernement britannique de se retirer également de l’accord sur le nucléaire, tout comme les États-Unis, et d’imposer de nouvelles sanctions. « Je ne veux pas voir les Iraniens souffrir, avoir faim ou avoir d’autres problèmes. Mais je veux voir un changement de régime avec un gouvernement élu démocratiquement qui veillera effectivement sur sa population. Il faut sanctionner les gens qui ont de l’argent et ceux qui causent les problèmes, c’est-à-dire le gouvernement iranien et les Pasdaran, qui sont impliqués dans des activités terroristes et néfastes. »
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