Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a appelé l'Europe à couper ses liens financiers avec le régime iranien, afin qu'une pression accrue sur ce régime puisse entraîner la chute des mollahs.
Son appel a été lancé lors d'une retransmission vidéo à un rassemblement à New-York samedi dernier, où plus de 1 700 partisans du CNRI et de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI) réunis pour soutenir lu soulèvement du peuple iranien et pour l'instauration d'une nouvelle république démocratique en Iran.
Maryam Radjavi a déclaré que les actions désespérées du régime ces derniers mois, notamment les tentatives d'attentats terroristes contre des membres de la Résistance en Europe, étaient un moyen pour les mollahs de tester les gouvernements Occidentaux.
Elle a déclaré : « En commettant ces crimes, les mollahs mettent à l'épreuve les gouvernements Occidentaux. Dans de telles circonstances, un manque de détermination ou une attitude passive de la part des gouvernements Occidentaux accroitra les actions terroristes du régime. »
Elle a exhorté les gouvernements Occidentaux à fermer les ambassades iraniennes, qui ont été utilisées par les mollahs pour préparer la tentative d'attentat à la bombe contre le « Rassemblement pour un Iran Libre » de juin 2018 à Villepinte Paris-Nord, et a exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à se pencher sur les « violations flagrantes des droits de l’homme en Iran, notamment la torture et le massacre des prisonniers politiques et l'exportation du terrorisme et du bellicisme au Moyen-Orient ».
Elle a déclaré que les sanctions contre le régime sont le souhait du peuple iranien, car elles contribueront à faire tomber la tyrannie islamiste.
Parmi les autres orateurs présents à l'événement figuraient Rudy Giuliani, avocat de Donald Trump, le Général James Jones, ancien Conseiller à la sécurité nationale du président Obama, Bernard Kouchner, ancien ministre français des Affaires étrangères, Giulio Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères, et Michael Mukasey, ancien Procureur général des États-Unis.
M. Jones a déclaré que l'Iran ne devrait jamais être autorisé à acquérir des armes nucléaires et a exhorté les pays du Golfe à chasser Téhéran et ses milices de Syrie, tandis que M. Giuliani a indiqué que le régime des mollahs était terrifié par la Résistance, ce qui explique pourquoi il s’acharne tant à l’éliminer.
Giuliani a également raconté l'histoire personnelle du regretté sénateur John McCain, un important partisan de la Résistance iranienne. McCain savait qu'il ne vivrait pas assez longtemps pour voir un Iran libre et a demandé à Giuliani de prendre sa place lorsque Téhéran sera libérée.
L'auditoire était rempli de membres de la diaspora iranienne aux Etats-Unis qui étaient venus apporter leur soutien à un changement de régime de l’intérieur.
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