jeudi 20 septembre 2018

Le régime iranien est le premier soutien au terrorisme dans le monde : rapport du Département d’Etat américain

Le régime iranien est le premier soutien au terrorisme dans le monde
Le rapport national sur le terrorisme est produit par le Département d’État américain et remis au Congrès chaque année. Le rapport exhaustif pour 2017 sur le terrorisme concerne les pays et les groupes qui répondent aux critères de l’ « Act ». Voici des extraits de ce rapport concernant le régime iranien :

L’Iran reste le principal État qui soutient le terrorisme dans le monde et il continue de soutenir les attaques contre Israël. Il poursuit ses activités liées au terrorisme et déstabilisantes qui sont menées par la force Qods du corps des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran) et le groupe terroriste libanais, le Hezbollah. L’Iran est responsable dans l’aggravation de nombreux conflits et l’atteinte à la souveraineté de gouvernements légitimes en Afghanistan, à Bahreïn, en Irak, au Liban et au Yémen.
L’Iran et le Hezbollah sortent du conflit syrien renforcé et avec une expérience militaire de grande valeur qu’ils essaient d’exploiter partout dans le monde. Le commandant des Pasdaran, Qasem Soleimani a recruté et déployé des milices chiites de divers groupes ethniques au Moyen-Orient et dans le sud de l’Asie pour défendre la dictature de Bachar el-Assad en Syrie. En dehors du Moyen-Orient, l’Iran et ses groupes fidèles posent une menace significative et ont démontré leurs capacités terroristes à une échelle quasi mondiale. Ainsi, en juin 2017, le FBI a arrêté deux agents iraniens dans l’État du Michigan et de New York qui auraient effectué des surveillances et un rassemblement d’informations aux États-Unis.
IRAN
Désigné comme État qui soutient le terrorisme en 1984, l’Iran a poursuivi ses activités liées au terrorisme en 2017, notamment en soutenant le Hezbollah libanais, les groupes terroristes palestiniens à Gaza et de nombreux groupes en Syrie, en Irak et au Moyen-Orient. L’Iran a utilisé la force Qods des Pasdaran pour soutenir les organisations terroristes, leur fournir une couverture pour leurs opérations et fomenter l’instabilité au Moyen-Orient. L’Iran a reconnu l’implication de la force Qods des Pasdaran dans les conflits en Irak et en Syrie. La force Qods est le premier mécanisme qui soutient et promeut le terrorisme à l’étranger. L’Iran se sert de ses forces inféodées régionales comme bouclier pour se protéger des conséquences de ses politiques agressives.
En 2017, l’Iran a soutenu plusieurs groupes terroristes irakiens chiites, dont le Hezbollah Kata’ib. Il a également soutenu le régime Assad en Syrie. L’Iran voit le régime Assad en Syrie comme un allié crucial et la Syrie et l’Irak comme des routes cruciales pour fournir des armes au Hezbollah libanais, le principal groupe terroriste allié à l’Iran. Grâce à des avantages financiers et d’hébérgement, l’Iran a facilité et enrôlé des combattants chiites venus d’Afghanistan et du Pakistan pour participer à la répression brutale par le régime Assad en Syrie. Les milices chiites soutenues par l’Iran en Irak ont également commis des abus des droits humains contre les civils sunnites. Les forces iraniennes ont soutenu directement les opérations des milices en Syrie avec des véhicules armés, de l’artillerie et des drones.
Depuis la fin du conflit israélo-libanais en 2006, l’Iran a fourni le Hezbollah avec des milliers de roquettes, des missiles et des armes, en violation directe avec la résolution 1701 de l’UNSCR. L’Iran a également fourni des centaines de millions de dollars en soutien au Hezbollah et a entrainé des milliers de combattants dans des camps en Iran. Les combattants du Hezbollah libanais ont été envoyés en nombre en Syrie pour soutenir le régime Assad.
Par ailleurs, à Bahreïn, l’Iran a continué de fournir des armes, un soutien et un entrainement aux groupes chiites locaux. En mars 2017, le Département d’État a désigné deux individus affiliés aux brigades al
Ashtar à Bahreïn (AAB), qui reçoivent des fonds et un soutien du gouvernement iranien, comme des « terroristes mondiaux spécifiquement désignés » par le décret présidentiel 13224.
L’Iran continue de fournir des armes, un entrainement et à financer le Hamas ainsi que d’autres groupes terroristes palestiniens, dont le Jihad islamique palestinien et le Front populaire pour la libération de la Palestine-Commandement général. Ces groupes terroristes palestiniens sont derrière de nombreuses attaques mortelles à Gaza et en Cisjordanie, dont des attaques contre des civils israéliens et des forces de sécurité égyptiennes dans la péninsule du Sinaï.
Le gouvernement iranien maintient un programme de cyberattaque robuste et a soutenu des cyberattaques contre des gouvernements étrangers et des entités du secteur privé.
L’Iran refuse toujours de traduire en justice un haut membre d’Al-Qaïda qui réside en Iran et d’identifier publiquement les membres présents sur son territoire. L’Iran a permis à des conseillers d’Al-Qaïda de mettre en place un tuyau en Iran depuis au moins 2009, permettant ainsi à Al-Qaïda de faire passer des fonds et des combattants dans le sud de l’Asie et en Syrie.

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