Le bureau britannique du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) révèlera de nouveaux détails concernant les activités terroristes du régime iranien en Europe lors d’une conférence de presse à Londres, ce mercredi 12 septembre.
Des députés des deux chambres du parlement se joindront à la conférence pour annoncer leur nouvelle initiative pour lutter contre les activités terroristes de Téhéran et les menaces qui visent la sécurité en Europe.
Les nouvelles informations comportent des détails sur les autorités iraniennes et ses institutions impliquées dans le terrorisme en Europe, ainsi que la chaîne de commande et son processus de prise de décision. Des informations seront données sur le « bureau spécial » du ministère iranien des Renseignements pour les activités terroristes à l’étranger, ainsi que les détails concernant les personnes clefs pour les opérations hors d’Iran.
Contexte :
Le 30 juin dernier, les autorités belges ont arrêté un couple irano-belge avec 500 grammes d’explosifs et un détonateur près de Bruxelles. Ils se dirigeaient vers le rassemblement « pour un Iran libre » organisé par le CNRI à Villepinte, en la banlieue parisienne. Des dizaines de milliers de citoyens et des centaines de dignitaires politiques venus des États-Unis, de l’Europe et du Moyen-Orient ont pris part à cet évènement. Le 1er juillet, les autorités allemandes ont arrêté un diplomate iranien en route vers l’Autriche où il bénéficiait de l’immunité diplomatique. Le procureur général allemand a affirmé le 11 juillet que ce diplomate, Assadollah Assadi, avait donné l’ordre d’effectuer cette opération au couple et leur avait fourni personnellement la bombe.
Précédemment, un autre complot majeur contre le rassemblement de l’opposition iranienne en Albanie avait été déjoué en mars dernier.
Le régime islamiste fait face à une montée des soulèvements dans le pays depuis janvier 2018. La population proteste contre la corruption endémique et la dilapidation des richesses du pas dans le financement du terrorisme et la belligérance au Moyen-Orient. Les dirigeants iraniens, dont Khamenei et Rohani, ont admis ces derniers mois que l’OMPI (l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran) jouait un rôle clef dans l’organisation et l’étendue des manifestations populaires.
Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) est une large coalition démocratique d’organisations, de groupes et de personnalités iraniennes fondée en 1981 à Téhéran. Elle défend une République démocratique et laïque en Iran fondée sur la séparation de la religion et de l’État. L’opposition iranienne a révélé le programme nucléaire militaire clandestin du régime en 2002.
Suivez la représentante au Royaume-Uni du CNRI, Mme Dowlat Nowrouzi, @dowlatnowrouzi, et M. Hossein Abedini, de la commission des affaires étrangères du CNRI, @HoAbedini.
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