dimanche 2 août 2020

Plus de 80.700 décès dus au coronavirus dans 347 villes d’Iran


• Alors que plus de 90% de la population du pays vit dans 26 provinces que le ministère de la Santé met dans le rouge ou en état d’alerte, Rohani n’a pas hésité à déclarer que 10 provinces avaient franchi le pic de la maladie.

  • • Le gouverneur de Téhéran : En moyenne, 700 malades du Covid-19 identifiés sont hospitalisés dans la province chaque jour.
    • La faculté des Sciences médicales de Chiraz : Ces dernières 24 heures, 19 autres personnes dans la province de Fars sont mortes du coronavirus.
    • La faculté des sciences médicales d’Ispahan : La situation à Ispahan n’est pas du tout bonne. Parmi les patients actuellement hospitalisés, 151 sont dans un état critique.
    • La faculté des sciences médicales d’Alborz : Le nombre de patients définitifs et hospitalisés a augmenté de manière significative par rapport à la première vague.
    • Il y a dans le seul cimetière de Behecht-e-Zahra plus d’une centaine de personnes décédées par jour. Si l’on considère l’ensemble de la province de Téhéran, cela fait sans doute près de 150 personnes, et cela ne correspond pas du tout aux chiffres officiels du ministère de la Santé de tout le pays, qui est d’environ 200 personnes par jour. Les chiffres du pays devraient être beaucoup plus élevés.
  • L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) a annoncé le 1er août, que le nombre de décès dus au coronavirus dans 347 villes d’Iran a dépassé les 80.700 personnes. Le nombre de morts dans les provinces de Khorassan-Razavi est de 6063, de Khouzistan 5695, de Mazandaran 3740, d’Ispahan 3628, de Lorestan 3205, de Sistan-Baloutchistan 2496, d’Alborz 2490, d’Azerbaïdjan occidental 2412, d’Azerbaïdjan oriental 2355, de Golestan 2162, de Fars 2110, de Hamedan 2070, du Kurdistan 1600, de Khorassan du Nord 1197, de Bouchehr 890, de Markazi 855 et de Chaharmahal-Bakhtiari 522.

    Alors que la catastrophe du coronavirus touche tout le pays et que plus de 90% de la population du pays vivent dans 26 provinces que la porte-parole du ministère de la Santé du régime a déclarées dans le rouge ou en état d’alerte, Rohani n’a pas hésité à dire « aujourd’hui était l’un des jours où les chiffres des provinces donnaient de l’espoir. On a mentionné environ 10 provinces dans des conditions difficiles les semaines précédentes, ont aujourd’hui franchi le pic de la maladie ».

    Rohani, qui a déclaré le 25 juillet que « la situation soit rouge, soit jaune, soit en état d’alerte, quelle qu’elle soit, il faut pleurer l’imam Hussein partout », a opéré une volte-face pour annoncer que « les rassemblements, que ce soit mariage, ou séminaire, ou quoi que ce soit d’autre, sont interdits. »

    À Téhéran, le gouverneur a déclaré : « En moyenne, 700 malades du Covid-19 identifiés sont hospitalisés dans la province chaque jour. » (IRNA, 1er août).

    Le vice-président de la faculté des sciences médicales de Chiraz a déclaré : « Ces dernières 24 heures, 19 autres personnes dans la province de Fars sont mortes du coronavirus. » (Agence Mehr, 1er aout).

    Dans la province d’Alborz, le vice-président de la faculté des sciences médicales a déclaré : «Le nombre de patients définitifs et hospitalisés a augmenté de manière significative par rapport à la première vague. Dans la première vague, la plupart des personnes touchées par le virus étaient âgées et avaient une maladie sous-jacente, mais de nombreux lits sont maintenant occupés par des jeunes et adolescents, ce qui est préoccupant. » (ISNA, 1er août).
    A Ispahan, un porte-parole de la faculté des sciences médicales a déclaré : « La situation à Ispahan n’est pas du tout bonne. Parmi les patients actuellement hospitalisés, 151 sont dans un état critique. » (Agence Mehr, 1er aout).
    Le secrétaire du Conseil de coordination des banques de la province de Golestan a déclaré : « Jusqu’à présent, plus de 500 employés des banques de la province ont contracté le virus, ce qui a entraîné la fermeture de certaines succursales pendant cette période. » (ISNA, 1er août).

    Le journal Etemad a écrit aujourd’hui : « Actuellement, il y a dans le seul cimetière de Behecht-e-Zahra plus d’une centaine de personnes décédées par jour. Si l’on considère l’ensemble de la province de Téhéran, il s’agit sans doute de près de 150 personnes, et cela ne correspond pas du tout aux chiffres officiels du ministère de la Santé de tout le pays, qui est d’environ 200 personnes par jour. Les chiffres du pays devraient être beaucoup plus élevés (…) Le gouverneur d’Islamshahr a annoncé que 292 personnes sont mortes du Covid-19 dans cette ville jusqu’à présent. Si nous considérons le même ratio pour tout le pays, le taux de mortalité réel de cette maladie devient clair, et ce n’est que le nombre officiel de décès dans cette ville. De plus, ces calculs ne sont pas nécessaires pour connaître la réalité du coronavirus ; il suffit de se rendre dans les hôpitaux pour voir la foule des malades. »

    Le journal Setareh-ye Sobh a écrit aujourd’hui : « La société est mécontente et il est possible qu’elle se soulève à tout moment. Lors des événements de 2017-2018, environ 80 à 100 villes et villages dont on n’avait jamais entendu les noms, s’étaient insurgés. Aujourd’hui aussi, on prévoit un tel soulèvement social dans tout le pays (…) Aujourd’hui, l’Iran compte 13 à 14 millions de personnes vivant dans des taudis. Vivre dans un taudis signifie n’avoir plus rien à perdre (…) Les autorités doivent y penser, sinon, malheureusement, un danger est en vue. Si cette allumette craque, il sera très difficile d’éteindre le feu. »

    Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
    Le 1er aout 2020

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