Les responsables du régime expriment leur paranoïa face à une répétition du soulèvement de novembre
Ce 3 décembre, le régime clérical inhumain a tenté d’empêcher un nouveau soulèvement de la population et des agriculteurs d’Ispahan. Avec une mobilisation frénétique des pasdarans, des services de renseignement, des forces de sécurité et des hordes de miliciens du Bassidj venus de diverses villes, il a mis en place un couvre-feu non déclaré à Ispahan.
Dès la matinée, la circulation a été interdite sur l’autoroute menant au fleuve du Zayandeh Roud et des rues environnantes. L’entrée dans les rues autour des ponts Si-o-se-Pol et Khajou a été interdite. Toutes les routes principales et secondaires menant au fleuve ont été fermées. Depuis le matin, des hélicoptères de la police survolent la zone et des forces spéciales ont été déployées aux intersections, empêchant quiconque de prendre des photos et vidéos, et dans certains cas les agents confisquent les téléphones portables pour vérifier les photos et les vidéos à l’intérieur.
Selon l’agence Tasnim, hier, le vice-procureur d’Ispahan « a mis en garde contre d’éventuelles manifestations dans les prochains jours et a annoncé : « Tout rassemblement sera sanctionné. » Ne cachant pas la crainte du régime d’un soulèvement similaire à celui de novembre 2019, a mis en garde contre « des atteintes aux biens (…) par des dissidents et la possibilité de voir des militants des remettre à détruire et à blesser (…) les forces de sécurité. »
Mohammad Sadegh Abtahi, le directeur exécutif des mosquées du régime à Ispahan, a interdit ouvertement la congrégation de prière déjà programmée sur le lit de la rivière Zayandeh Roud en déclarant : « Considérant la récente mouvemente appelant à la prière du vendredi dans le lit du fleuve Zayandeh Roud et les objectifs funestes des ennemis de perturber la sécurité de la société, j’annonce qu’aucune autorité légale n’a prévu d’organiser de prières dans la province, en particulier dans la ville d’Ispahan. »
Le représentant criminel de Khamenei à Qom a rejeté toute la rhétorique des responsables du régime exprimant une fausse sympathie envers les agriculteurs d’Ispahan, en déclarant que : « La crise de l’eau est la sédition des ennemis vindicatifs. » Ahmad Alam al-Hoda, beau-père d’Ebrahim Raïssi et représentant de Khamenei à Machad, a également qualifié les manifestants d’Ispahan de « mercenaires ennemis ». Les déclarations officielles révèlent la peur généralisée du régime à l’égard du soulèvement d’Ispahan et qu’il s’étende à d’autres villes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 décembre 2021
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