jeudi 9 décembre 2021

La cour d’appel de Téhéran condamne une militante étudiante à cinq ans de prison

 CNRI Femmes – La 36e branche de la Cour de révision de la province de Téhéran a confirmé la condamnation à cinq ans de prison d’une militante étudiante et ancienne prisonnière politique, Leila Hosseinzadeh.

La 28e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran avait auparavant condamné Leila Hosseinzadeh à cinq ans de prison. Le tribunal lui a en outre interdit toute activité sur les médias sociaux pendant deux ans.

Amir Raisian, l’avocat de cette militante étudiante, a écrit sur son compte Twitter que son verdict était contraire aux articles de la loi sur les sanctions du régime clérical.

Leila Hosseinzadeh avait organisé un petit rassemblement d’étudiants devant l’université de technologie Sharif de Téhéran pour célébrer l’anniversaire de Mohammad Sharifi Moghaddam, un étudiant derviche emprisonné. Elle a été inculpée de ” rassemblement et de conspiration contre la sécurité nationale ” pour avoir organisé cette célébration et y avoir chanté.

Leila Hosseinzadeh a été mise en examen pour ces accusations en septembre 2019 dans la 2e branche d’inspection du tribunal d’Evine qui siège dans la sinistre prison.

Leila Hosseinzadeh, 30 ans, a été arrêtée lors des manifestations de janvier 2018. Elle a été libérée sous caution au bout de 16 jours. La 26e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’a condamnée à 6 ans de prison et lui a interdit de voyager à l’étranger pour “rassemblement et conspiration contre la sécurité nationale” et “propagande contre l’État.”

La 36e branche du tribunal de révision de la province de Téhéran a commué la peine en 3 ans et six mois de prison et une interdiction de voyager de deux ans le 24 juin 2019.

Sur cette peine, seuls 2 ans et demi ont été appliqués sur la base de la loi sur les sanctions du régime clérical.

Une fois de plus, les forces de sécurité ont arrêté Leila Hosseinzadeh à son domicile le 28 juillet 2019. Ils l’ont détenue dans une maison sécurisée des services de renseignement des gardiens de la révolution pendant dix jours. Par la suite, ils l’ont emmenée dans le quartier des femmes de la prison d’Evine pour y purger sa peine de deux ans et demi.

La militante étudiante Leila Hosseinzadeh a bénéficié d’un congé médical le 11 mars 2021, et a été finalement libérée pour ne pas pouvoir supporter physiquement la détention.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire