Dans la soirée du lundi 21 novembre, pour de la 67e nuit du soulèvement, Téhéran et diverses villes se sont mobilisées de nuit contre la tuerie de la population au Kurdistan.
À Téhéran, les quartiers ont été nombreux à manifester, notamment Chitgar, Darvazeh-Dolat, Kouhsar-Shahran, le boulevard Ferdoussi, Sadeghieh, Tehransar, Afsarieh, le carrefour Coca-Cola, Kiansar, Geisha et Shahr-e-Ray. Les slogans « à bas le dictateur tueur d’enfants » et « à bas les pasdarans » ont retenti. Les manifestants ont bloqué les rues dans certains secteurs en allumant des feux. A Kianchahr, les agents répressifs ont attaqué les jeunes qui bloquaient la route, avec des gaz lacrymogènes et des fusils à plombs. A Afsarieh, des accrochages ont éclaté.
En plus de Téhéran, une multitude de villes ont protesté comme Kermanchah, Machad, Ahwaz, Hamedan, Qazvine, Piranchahr, Saqqez, Sanandaj, Sisakht, Mahabad, Ravansar, Dehgolan, Shahryar, Bonab, Qom, Salas-e-Babajani, Islamshahr, Tonekabon, Takab, Dezfoul, Sari, Racht, Gorgan, Mahallat, Bandar-Lengeh, les quartiers Haft-Jouy, Golchahr et Gohardacht de Karadj. Partout résonnait le slogan « à bas Khamenei » et les feux de rue ont illuminé la nuit.
En Azerbaïdjan occidental, les jeunes de Piranchahr ont bloqué la route de Tamerchine avec des tas de pierres. A Takab, ils ont organisé une manifestation nocturne, allumé des feux et lancé des bombes assourdissantes. À Mahabad, divers quartiers ont manifesté avec des feux de rue et en scandant « je tuerai celui qui a tué mon frère ».
A Bouchehr, de jeunes rebelles ont mis le feu à une statue de Qassem Soleimani. Le site officiel Entekhab a écrit le 20 novembre que « 500 émeutiers ont été arrêtés dans la province de Bouchehr, 60 à 70 d’entre eux ont été arrêtés en tant qu’agents dangereux ».
Dans la province de Khorassan Razavi, des jeunes à Machad ont attaqué une base de la milice du Bassidj avec des cocktails molotov et organisé une manifestation dans la nuit de lundi.
Dans la province de Guilan, les habitants de Racht ont manifesté de nuit et affronté les forces répressives sur la place du Gaz.
L’agence Tasnim de la Force terroriste Qods a annoncé le 20 novembre qu’un autre prisonnier du soulèvement a été condamné à la peine capitale à Téhéran : « Cet individu est condamné à mort sous l’inculpation de guerre contre Dieu (…) ayant causé de l’insécurité, perturbé l’ordre aux alentours et troublé l’ordre public et la sécurité. » Il est à noter que cinq autres personnes ont été condamnées à mort par le tribunal révolutionnaire de Téhéran ces derniers jours.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 novembre 2022
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