lundi 21 novembre 2022

AU 66E JOUR DU SOULÈVEMENT, COUVRE-FEU ET RAFLES À MAHABAD, RÉSISTANCE HÉROÏQUE DE LA POPULATION

Au 66e jour du soulèvement, couvre-feu et rafles à Mahabad, résistance héroïque de la population

Le dimanche 20 novembre, au 66e jour du soulèvement, la population héroïque de Mahabad continue de faire face aux violentes attaques des forces répressives. En dépit de l’envoi la nuit dernière de forces militaires, de pasdarans et de mercenaires de Khamenei pour réprimer les habitants et la jeunesse courageuse, avec des tirs continus dans les rues et vers les habitations, aujourd’hui la ville rebelle de Mahabad a poursuivi ses manifestations et ses grèves comme les jours précédents. Ils ont été des milliers à descendre dans la rue. Des hélicoptères survolaient la ville. Hier soir, les agents de Khamenei ont gravement saccagé magasins et habitations, causant de nombreux dégâts.


Terrifié par le soulèvement de Mahabad, le régime a lancé hier soir des rafles chez les habitants et parmi la jeunesse. Le site officiel Raja News écrit le 20 novembre : « Hier soir, les forces de sécurité sont investi cette zone pour surveiller, identifier et arrêter les meneurs et les principaux groupes d’émeutiers (…) La plupart des éléments impliqués dans les émeutes de ces derniers jours ont été arrêtés. »
Ce dimanche a aussi été marqué par la poursuite des grèves étudiantes dans diverses universités de Téhéran, Kermanchah, Sanandaj, Marvdasht, Karadj, Tabriz, Sari, Najafabad et Yazd.
Les commerçants du bazar se sont mis en grève à Kamiyaran, Boukan, Baneh, Mahabad, Oshnaviyeh, Piranchahr, Sardasht, Marivan, Diwandara, Dehkalan, Saqqez, Sanandaj, Qorveh, Bijar, Kermanchah, Paveh, Javanroud, Ilam et Nikchahr au Balouchistan.
En relation avec l’attaque criminelle du régime des mollahs, Mme Maryam Radjavi a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Union européenne et ses Etats membres à prendre des mesures immédiates et efficaces pour arrêter le massacre des habitants de Mahabad. Des sanctions politiques et économiques générales, l’inscription sur la liste des gardiens de la révolution et du ministère du renseignement et l’expulsion de leurs agents et mercenaires en font partie. Elle a ajouté qu’incapable de mettre fin au soulèvement après deux mois de répression, le régime a recouru à l’envoi de forces, avec des mitrailleuses lourdes, des blindés et des hélicoptères. L’inaction contre les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité du régime des mollahs, non seulement bafoue les valeurs des droits humains, mais menace également la paix et la sécurité dans la région et dans le monde.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 novembre 2022

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire