« La situation actuelle en Iran est très sensible. Le régime a montré qu’il est capable de tous les crimes pour se maintenir au pouvoir. Mais face au courage du peuple iranien, il est dans l’impasse », a déclaré Mme Radjavi.
« Les femmes jouent un rôle d’avant-garde, car elles ont été les plus opprimées par ce régime misogyne. C’est un soulèvement contre la dictature théocratique dont le pilier central est la misogynie », a déclaré Mme Radjavi, faisant mention au rôle des femmes iraniennes dans ce que beaucoup considèrent comme la révolution démocratique de l’Iran.
Soulignant la nature démocratique de la révolution iranienne, la présidente élue du CNRI a déclaré : « Personne ne devrait bénéficier d’un avantage ou être victime de discrimination en raison de sa religion ou de sa nationalité. Le peuple iranien s’est soulevé contre toutes sortes de dictatures. C’est pourquoi les gens crient dans les rues : A bas le répresseur, que ce soit le shah ou les mollahs ».
Mme Radjavi a exhorté les législateurs belges à demander à leur gouvernement de fermer l’ambassade du régime, d’imposer des sanctions à la théocratie iranienne au pouvoir et d’inscrire les Gardiens de la révolution (pasdaran) et le ministère du Renseignement et de la Sécurité (VEVAK) sous la liste des organisations terroristes.
Il convient de souligner que le diplomate-terroriste iranien, Assadollah Assadi, a été arrêté et condamné à la prison à perpétuité en Belgique pour avoir tenté un attentat à la bombe contre le rassemblement annuel « Iran Libre » du CNRI en France en 2018.
Condamnant la violence du régime, la députée Van Hoof a également souligné que le peuple iranien souhaite établir une république démocratique. Elle a aussi salué le courage des femmes iraniennes, en particulier des femmes de la Résistance iranienne, et leur lutte pour la liberté et l’égalité au cours des quatre dernières décennies.
Mme Van Hoof a également mentionné à une résolution du parlement belge, adoptée le 10 novembre, appelant à sanctionner les pasdaran et à soutenir le peuple iranien. Elle a annoncé que plus de 120 députés belges avaient signé une lettre de solidarité avec le soulèvement du peuple iranien.
La sénatrice Karin Brouwers figurait également parmi les orateurs de la conférence. « Les dictateurs qui déciment leur propre peuple et même des enfants ne peuvent être tolérés. Nous vous apportons donc tout notre soutien dans votre opposition à ce régime et espérons que votre marche vers une révolution en faveur d’une république démocratique sera couronnée de succès. Je vous remercie », a-t-elle déclaré, en exprimant son soutien au mouvement de Résistance iranien.
La députée Kathleen Depoorter a souligné dans son discours que « nous ne pouvons ni accepter ni nier la perturbation des droits politiques et de l’autodétermination. Ce n’est pas une coïncidence si l’opposition en Iran aujourd’hui est menée par des femmes, par vous. Et je la soutiens sincèrement ».
Elle a également souligné que « la lutte des femmes en Iran va aujourd’hui bien au-delà de la question du hijab ou du droit de choisir la robe qu’elles vont porter. Au contraire, les femmes doivent avoir le droit de prendre part au leadership politique, et elles doivent pouvoir s’opposer au régime, comme vous l’avez mentionné. »
Le sénateur Gaëtan Van Goidsenhoven figurait également parmi les orateurs de l’événement de mercredi. Il a souligné que les pays européens, en particulier la Belgique, devraient se tenir aux côtés du peuple iranien aujourd’hui plus que jamais et faire savoir clairement que le régime répressif au pouvoir en Iran doit prendre fin et être sanctionné plus qu’auparavant. Il a également admiré la lutte du peuple iranien.
Le député Marc-Jean Ghyssels s’est également adressé aux participants, réfutant toutes les affirmations selon lesquelles la révolution iranienne est sans leader et non organisée. Il a souligné que les manifestants et les manifestations sont organisés et ont leurs leaders. Il a cité des experts indépendants qui affirment que la structure organisée du soulèvement a effectivement ébranlé les fondations du régime. Il a également souligné que cela fait plus de quatre décennies que le peuple iranien souffre de la dictature, tant sous le Shah que sous les mollahs. Il a dit au peuple iranien qu’il y a des millions de personnes éprises de liberté comme lui dans le monde qui soutiennent leur révolution. La députée Françoise Schepmans, qui faisait également partie des panélistes, a mis en évidence le soutien bipartite du soulèvement national actuel parmi les législateurs belges. Elle a souligné que la Belgique devrait maintenir la pression sur le régime des mollahs, principalement en maintenant et en augmentant les sanc
tions. Elle a également admiré la résistance héroïque du peuple iranien contre la théocratie au pouvoir au cours des quatre dernières décennies.
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