Depuis le 3 novembre, l’Organisation des communautés irano-américaines (OIAC) a mis en place une exposition de photos des martyrs du soulèvement national iranien et des victimes des quatre décennies de répression du régime devant le Capitole des États-Unis.
Cette exposition comprend des photos de martyrs du soulèvement national iranien et de milliers de victimes du massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en 1988. La plupart des victimes du massacre de 1988 étaient des membres et des partisans du principal groupe d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPïs). L’actuel président du régime, Ebrahim Raisi, a joué un rôle clé pendant le génocide de 1988, en tant que membre de la « commission de la mort » à Téhéran, un comité chargé d’identifier et d’exécuter les partisans de l’OMPI qui refusaient de désavouer l’organisation.
La grande exposition de photos de l’OIAC a été largement saluée par les législateurs américains et les personnalités politiques de premier plan qui l’ont visitée et ont exprimé leur solidarité avec le peuple iranien et son soulèvement.
Les membres de la diaspora iranienne et les partisans de l’OMPI ont tenu des sit-in dans diverses capitales occidentales en solidarité avec leurs compatriotes soulevés en Iran. Parmi ces villes, citons Washington, Stockholm, Londres et Berlin.
Ces Iraniens épris de liberté tiennent des banderoles demandant à la communauté internationale de reconnaître le droit du peuple iranien à l’autodéfense face à la violence croissante du régime. Ils scandent également des slogans populaires tels que : « A bas le dictateur », « A bas [Ali] Khamenei » et « A bas l’oppresseur, qu’il s’agisse du Shah ou du mollah« . Ces slogans reflètent le désir du peuple iranien d’avoir un Iran démocratique et de rejeter toute forme de dictature.
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