Elle n’a pas ménagé ses efforts pour obtenir justice pour son frère assassiné et un autre frère toujours emprisonné en isolement. Le 17 septembre 2018, Navid a été arrêté et faussement accusé d’avoir tué un agent du Bassidj lors d’une manifestation à Chiraz en août 2018.
Le 13 septembre 2019, Navid Afkari a déposé une plainte auprès de la justice, détaillant comment il a été contraint de faire de faux aveux alors qu’il subissait des « tortures physiques et psychologiques les plus graves » pendant ses 50 jours de détention.
« Ils ont mis un sac en plastique sur ma tête et m’ont presque étouffé », a-t-il écrit dans une lettre ouverte. « Ils ont frappé mes mains, mon abdomen et mes jambes avec des matraques et d’autres objets durs. Ils ont fréquemment utilisé un langage grossier et m’ont insulté. Ils m’ont ligoté et m’ont versé de l’alcool dans le nez. »
Depuis lors, le département du renseignement de Chiraz n’a cessé de faire pression et de harceler la famille Afkari. Les parents d’Elham ont contacté le département du renseignement pour s’enquérir de l’état de santé d’Elham. Mais ils n’ont reçu aucune réponse. Les médias officiels ont faussement rapporté qu’Elham avait été appréhendé alors qu’il traversait la frontière.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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