La 64e nuit du soulèvement a donné lieu à des manifestations nocturnes à Téhéran et en province et à des centres et symboles du régime incendiés
Vendredi 18 novembre, 64e jour du soulèvement, a été marqué par les obsèques des martyrs du soulèvement, Kian Pirfalak et Artine Rahmani à Izeh, Aylar Haghi à Tabriz, Morad Bahramian, Moslem Houshingui et Ali Abbasi à Semirom, Azad Hosseinpour et Mohammad Ahmadi Gaguesh à Mahabad, Fouad Mohammadi à Kamiyaran, Ghafour Moloudi à Boukan et Amir Farassat-Shad à Piranshahr ont été détenus en présence de foules imposantes ryhtmés au son du slogan « à bas Khamenei ». Les agents du régime ont tenté d’empêcher les cérémonies en bloquant les voies et en attaquant les participants, mais ont échoué face à la leur colère et leur courage. Les funérailles se sont transformées en des manifestations ardentes contre la dictature religieuse.
Dans la journée et la soirée de vendredi, les manifestations ont agité les villes de Tabriz, Mahabad, Boukan, Izeh, Sanandaj, Sahneh, Miandoab, Zahedan, Iranchahr, Saravan, Chabahar, Khash, Jakigor, Rask, Sepidan, Saqqez, Marivan, Qazvine, Khorasgan, Semirom, Noukabad, Sarbaz, Taftan, Dashti, Khoy, Paveh, Yassoudj et Bijar.
Vendredi soir, Téhéran et diverses villes ont vibré au rythme de manifestations nocturnes, d’accrochages sporadiques et d’incendies de centres et de symboles du régime.
A Téhéran, les manifestations nocturnes se sont déroulées à Tehranpars et Chahr-e-Ziba faisant retentir les slogans « à bas le dictateur », « à bas la dictature religieuse » et « toutes ces années de crime, à bas la dictature religieuse ». Vendredi, les étudiants de l’Université Khajeh Nasir ont manifesté en criant : « Ils tuent, ils tirent, ils brûlent Evine ».
En Azerbaïdjan occidental, les habitants de Khoy sont descendus dans la rue pour manifester de nuit et de jeunes insurgés ont attaqué l’administration des guildes commerçantes et un poste de police avec des cocktails molotov. A Boukan, lors des funérailles le vendredi 18 novembre de Milad Maroufi, tué par les agents de Khamenei, les habitants ont manifesté de nuit avec les slogans « un martyr est vivant » et « Khamenei Zahak (tyran légendaire), on va t’envoyer sous terre ». A Kouy-e-Golestan, dans la cité Imam, de violents affrontements ont opposé les gens aux forces répressives. Vendredi soir, les habitants de Boukan ont protesté en allumant le feu dans les rues.
Dans la province d’Ispahan, les gens ont manifesté de nuit à Foulad-Shahr et les jeunes ont bloqué une rue en allumant des feux. À Semirom, une foule de manifestants a bloqué la route en allumant un feu et affronté les forces de sécurité. De jeunes insurgées ont attaqué la mairie, la permanence du député du régime et le séminaire religieux de l’imam du vendredi à coups de cocktails Molotov. Les étudiants ont manifesté à Najaf Abad avec le slogan « à coups de canon, de char ou de mitraille, que les mollahs aillent au diable ».
Au Kurdistan, les villes de Sanandaj, Saqqez, Javanroud, Bijar et d’autres ont connu des manifestations nocturnes avec le slogan « à bas le dictateur », en allumant des feux et créant des barrages routiers. Les commerçants de Saqqez étaient également en grève vendredi.
Dans la province de Kermanchah, les gens à Sarpol-Zahab scandaient « à bas le dictateur » et Khamenei, honte à toi, dégage du pays ». A Paveh les manifestants de nuit ont allumé des feux dans les rues et scandé « à bas Khamenei » et à Sahneh ils lançaient « libérez les prisonniers politiques » et « jurons sur le sang de nos amis de résister jusqu’au bout». L’agence IRNA a rapporté le vendredi 18 novembre, citant le gouverneur de Sahneh, que dans la soirée le colonel Nader Bairami, chef du renseignement des pasdarans de cette ville, a été tué lors d’un affrontement avec des jeunes.
A Ilam, les habitants ont manifesté la nuit en allumant des feux et en affrontant les agents répressifs qui ont tiré des gaz lacrymogènes.
Dans la province de Khorassan Razavi, vendredi, des jeunes insurgés ont incendié un kiosque de la police à Machad, et les gens ont bloqué les rues en allumant des feux.
Dans la province de Fars, de jeunes rebelles à Chiraz ont monté un barrage routier à Ma’ali Abad et ont organisé une manifestation de nuit à Qadir Abad avec le slogan « ce dingue de guide est une honte » et ont incendié une base de la milice du Bassidj avec des cocktail molotov.
Dans la province de Guilan, de jeunes rebelles à Zibakenar ont mis le feu à une base de la milice du Bassidj et à une banque affiliée aux pasdarans.
Dans la province de Mazandaran, des jeunes de la ville de Sari ont attaqué le commissariat de police avec des cocktails molotov.
Dans la province de Hamedan, des jeunes courageux de la ville de Tuysarkan ont incendié le bureau de l’imam du vendredi avec des cocktails molotov.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 novembre 2022
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