samedi 12 novembre 2022

Iran- Les Baloutches manifestent au milieu des coups de feu et des gaz lacrymogènes, scandant « Mort à Khamenei »

 Iran Soulèvement -No. 125

« Les chiites et les sunnites sont frères ; ils veulent se débarrasser de Khamenei », « Ni Shah, ni Mollah, c’est le dernier message » et « Au diable le guide suprême »

Aujourd’hui, 11 novembre, les Baloutches de Zahedan, Khash, Iranshahr, Rask, Saravan et Chabahar sont descendus dans la rue peu après la prière du vendredi et ont poursuivi leurs manifestations pendant des heures malgré que les forces répressives aient ouvert le feu et tiré des gaz lacrymogènes sur eux.

À Zahedan, les habitants de différentes villes ont affronté les forces répressives qui ont tenté de disperser la foule à tirant en l’air. Les manifestants scandaient : « Mort à Khamenei, maudit soit Khomeiny », « Les chiites et les sunnites sont frères ; ils veulent se débarrasser de Khamenei » et « Nous tiendrons jusqu’au bout ». Un groupe de personnes a marché vers le quartier de Darvazeh Khash en scandant : « Bassij, Pasdaran, vous êtes notre Daech».

À Rask, les gens se sont affrontés avec les forces répressives, ont attaqué le gouvernorat et ont incendié un kiosque de police en scandant « Mort au guide suprême ».

À Iranshahr, les forces répressives ont ouvert le feu et lancé des gaz lacrymogènes sur la foule au Bazar. Les gens ont affronté les forces répressives en renvoyant les gaz lacrymogènes. Les affrontements et les escarmouches entre la population et les forces répressives se sont poursuivis dans plusieurs quartiers de la ville.

À Saravan, les forces du Corps des gardiens de la révolution (CGRI) ont ouvert le feu à bout portant sur des personnes et ont survolé la ville avec des hélicoptères. Les manifestants scandaient : « Ni Shah ni Mollah, ceci est le dernier message » et « les prisonniers politiques doivent être libérés ».

À Khash, des jeunes courageux ont abattu un panneau de la rue Blvd surnommé du nom du criminel Qassem Soleimani et l’ont piétiné. Les forces répressives ont ouvert le feu sur les gens, et les maniifestants les ont confrontés en scandant : « Je tuerai celui qui a tué mon frère » et « honte à vous ».

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI)
Le 11 novembre 2022

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire