Le 12 novembre, au 58e jour du soulèvement national, les protestations et les grèves se sont poursuivies. Les étudiants de la faculté de droit de l’Université Melli ont manifesté et scandé : « libérez les étudiants emprisonnés » et « criez vos droits ». Les étudiants de l’université des sciences et de la culture ont organisé un rassemblement en scandant : «c’est le dernier message ; si vous exécutez quelqu’un, nous nous soulèverons ». Les étudiants de la faculté de gestion et d’économie de l’université Charif, des facultés d’électricité et de pétrochimie, d’informatique et de sciences économiques de base de l’université Razi de Kermanchah, de l’université Kharazmi de Karadj, de la faculté de médecine d’Hormozgan et de nombreuses autres universités ont organisé des sit-in et des rassemblements.
À Ardebil, dans le nord-ouest, de jeunes insurgés ont mis le feu à un grand poster de Qassem Soleimani, l’ancien commandant de la force terroriste Qods. À Astara, dans le nord-ouest, de jeunes rebelles ont mis le feu à un portrait de Khamenei avec un cocktail Molotov. À Babolsar, dans le nord, des jeunes ont attaqué la base de la milice du Bassidj avec des cocktails Molotov.
À Saqqez, dans l’ouest, les commerçants se sont mis en grève générale.
Des familles de manifestants arrêtés se sont rassemblées ce matin devant la prison d’Evine à Téhéran pour protester contre l’arrestation de leurs proches et demander où ils se trouvent.
Des manifestants ont affronté Mir Alam Seyyedi, le responsable local du judiciaire à Sabzevar, dans le nord-est, dans la nuit du 11 novembre. À Ilam, dans l’ouest, des jeunes ont mis le feu à la permanence d’un député du régime. À Yazd, dans le centre, de jeunes rebelles ont taché de peinture rouge le portrait du criminel Qassem Soleimani. À Sardasht, dans l’ouest, des habitants ont attaqué une base de la milice du Bassidj et y ont mis le feu ainsi qu’à un véhicule appartenant aux forces de répression.
Dans un communiqué, les pasdarans ont appelé à la délation contre l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) pour avoir « appelé aux émeutes ». Le communiqué des pasdarans annonce que si « des communications suspectes sont établies avec vous, vous demandant des actions telles que mener des actions de sabotage, incendier des lieux, des signes et des symboles ou écrire des graffitis, prendre des photos et filmer des lieux militaires et religieux spécifiques, ou organiser des rassemblements et des manifestations et ainsi de suite, (sachez que) ces communications ont été établies par l’OMPI. Par conséquent, informez l’unité de renseignement des pasdarans la plus proche ou le QG du renseignement des pasdarans. »
Ce communiqué reflète la frustration globale du régime clérical face aux unités de résistance de l’OMPI et la crainte du régime de voir la popularité de l’OMPI augmenter et attirer davantage de jeunes.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 novembre 2022
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