Un jeune Baloutche de 22 ans, Mehrshad Talatof, a disparu de manière suspecte pendant les manifestations à Iranshahr le vendredi 11 novembre 2022. Le corps du jeune manifestant a été découvert par un agent municipal à Bampur le samedi 12 novembre 2022. Mehrshad Talatof, était un habitant de Nasirabad, dans le district de Sarbaz.
Le même jour, à Zahedan, des agents en civil ont arrêté Soheil Naruii, 16 ans. Puis, ils l’ont transféré dans un lieu inconnu. En raison du nombre élevé de meurtres d’enfants baloutches depuis le vendredi 30 septembre 2022, l’enlèvement de Soheil Naruii reste très préoccupant.
En outre, Balal Naruii, un Baloutche de 23 ans, a également été arrêté et enlevé le même jour.
Tariq Jangizehi, 18 ans, a été arrêté par les forces de sécurité à Chabahar le vendredi 11 novembre 2022 puis transféré dans un lieu inconnu.
Mohammad Ramezani a été arrêté le lundi 7 novembre 2022. Mohammad Ramezani est un professeur de géographie et un photographe d’art qui a protesté contre le meurtre de sunnites à Zahedan. Il a été arrêté par les forces de sécurité à Khaf, dans la province de Khorassan-e Razavi. Ce jeune homme de 26 ans est marié et père de deux petites filles. On ignore toujours où il se trouve.
Exécutions de prisonniers baloutches pour décourager l’augmentation de manifestants
À l’aube du dimanche 13 novembre 2022, les autorités iraniennes ont mis en oeuvre les exécutions de trois prisonniers baloutches, Vali Rudini, Mohsen Anshini et Emambakhsh Narouii.
Ces trois citoyens étaient originaires de Zahedan. La justice des mollahs les avait condamnés à mort sur la base d’accusations liées à la drogue depuis 2020. Les condamnations à mort ont été exécutées à la prison centrale de Zahedan. Emambakhsh Narouii avait deux enfants. Mohsen Anshini était âgé de 24 ans et était marié.
Dimanche, lorsque les familles des deux prisonniers sont arrivées pour les visites, elles ont été confrontées aux corps sans vie de leurs enfants. L’exécution des trois résidents de la minorité ethnique iranienne a eu lieu sans que leurs familles en soient informées au préalable. Il est probable que le nombre de victimes de la peine de mort en ce jour soit supérieur à trois.
Source : Iran HRM/ CSDHI
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