Mercredi matin 21 novembre, le régime cruel des mollahs, dans un acte brutal, a pendu collectivement trois prisonniers en public à Chiraz pour « moharebeh » (en guerre contre Dieu).
Ceci intervient alors qu’en dépit des arrestations arbitraires et de toutes sortes de mesures répressives, les protestations des différentes couches de la population, y compris les grèves et les manifestations des ouvriers courageux d'Ahvaz et de Haft Tappeh, se sont poursuivies ces derniers jours. Le régime théocratique a recours aux exécutions publiques pour renforcer le climat de terreur et empêcher l’explosion de la colère populaire contre la misère économique et l’absence des libertés.
La Résistance iranienne appelle les défenseurs des droits humains, en particulier le Haut Commissaire aux droits humains, le Rapporteur spécial sur la situation des droits humains en Iran et le Rapporteur pour les exécutions arbitraires, à condamner ces chatiments inhumains qui sont devenus un moyen de gouvernance pour les mollahs.
Toute relation avec le régime iranien doit être subordonnée à l'amélioration de la situation des droits humains en Iran et un moratoire sur la peine de mort dans un pays qui détient le palmares mondiale du nombre d’exécutions par habitant.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 21 novembre 2018
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