À Khorramshahr, six entreprises appartenant à des membres de la religion bahaïe ont été fermées pour une durée indéterminée par les autorités après que certains propriétaires eurent fermé leurs établissements pour leurs rituels religieux.
Il s’agissait apparemment de représailles à l’encontre des propriétaires qui fermaient leurs commerces à l’occasion des récentes fêtes bahaïes célébrant le 200ème anniversaire de la naissance de Baha'u'llah (le prophète de la foi bahaïe), qui revêt une importance particulière pour la communauté bahaïe mondiale.
Behrouz Habibi, Hossein Ali Habibi, Behnam Habibi, Bahador Ahmadi, Kambiz Azadi et Kurosh Jaberi font partie des six Bahaïs résidant à Khorramshahr, à 650 km de Téhéran.
Le 12 novembre, les forces de sécurité officielles ont également fermé cinq magasins bahaïs à Ahwaz, dans le sud-ouest du pays. Les bahaïs sont Vargha Derakhshan, Sohrab Derakhshan, Behrouz Zohdi, Jahanbakhsh Afsharzadeh et Feizullah Ghanavatian.
D’autres informations indiquent que le 5 novembre, les commerces de deux autres citoyens bahaïs à Abadan, dans le sud du pays, ont été fermés sur ordre des responsables judiciaires. Les deux hommes ont été identifiés comme étant Aram Azadi et Arman Azadi. Ils possédaient leurs magasins depuis environ 38 ans. Les agents ont fermé les commerces et confisqué les permis commerciaux des deux hommes.
Selon des médias sociaux, à Chiraz, deux institutions de musique employant deux femmes bahaïes ont récemment été fermées sur ordre du pouvoir judiciaire parce qu'elles avaient embauché les deux femmes.
Les institutions enseignent la musique aux enfants. Les deux femmes bahaïes, qui se nomment Nora Pourmoradian et Elaheh Samizadeh, ont été arrêtées, le 16 septembre, et libérées sous caution le 10 octobre.
En Iran, les bahaïs sont depuis longtemps victimes de discrimination systématique et de persécution à cause de leur religion.
La communauté bahaïe est l’une des minorités religieuses les plus sévèrement persécutées. La religion n’est pas reconnue dans la Constitution du régime iranien et ses membres sont confrontés à une discrimination sévère dans tous les domaines ainsi que victimes de poursuites pour l’affichage public de leur foi.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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