L’Iran a pendu deux hommes, mercredi, en réaction à l’indignation générale suscitée par la corruption au sein de la clique dirigeante.
L'un des deux hommes exécutés était Vahid Mazloumin, surnommé le « sultan de la monnaie » par les médias, un commerçant accusé de manipulation du marché des devises, selon Mizan, le site d'informations de la justice iranienne.
Mazloumin aurait été pris avec deux tonnes de pièces d'or, selon l'agence de presse officielle ISNA.
Le deuxième homme faisait partie du réseau de Mazloumin et avait participé à la vente de pièces en or, a rapporté Mizan.
Tous deux ont été reconnus coupables de « propagation de la corruption sur la terre », un crime capital puni par la loi islamique iranienne. Des tribunaux spéciaux axés sur les crimes financiers ont été mis en place en août avec l'approbation du Guide suprême.
Les tribunaux ont prononcé au moins sept condamnations à mort depuis leur création et certains des procès ont été retransmis en direct à la télévision.
Les tribunaux spéciaux révolutionnaires islamiques ont été mis en place rapidement en août après qu'Ali Khamenei ait appelé à une action judiciaire « rapide et juste » pour faire face à une « guerre économique » menée par des ennemis étrangers.
Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a déclaré à la télévision publique fin juillet : « 29 personnes ont été arrêtées pour perturbation économique et seront bientôt traduites en justice… ».
« Beaucoup d’entre eux sont accusés de « propagation de la corruption sur la terre », a déclaré Ejei, faisant référence à une infraction punie de la peine capitale en vertu des lois islamiques iraniennes.
Mohseni Ejei, cité par la télévision officielle, à la fin du mois de septembre, avait déclaré que les tribunaux avaient condamné trois accusés à la peine capitale, pour « propagation de la corruption sur terre », un crime capital sanctionné par la loi islamique iranienne.
Mohseni Ejei n'a pas communiqué les noms des trois hommes mais il a déclaré que les peines devraient être confirmées par la Cour suprême avant d'être exécutées.
Source : Les Droits de l’homme en Iran
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