mardi 24 mars 2020

Huit prisonniers politiques kurdes en grève de la faim à Oroumieh


prisonniers politiques kurdes iranCSDHI - Le prisonnier politique kurde « Bashir Pirmawanah » est en grève de la faim depuis le 25 janvier pour protester contre le refus des responsables de la prison de lui accorder une libération conditionnelle.
Sept autres prisonniers politiques, Kamran Darvishi, Siamak Ashrafi, Kamran Ghasemi, Keyvan Rashozadeh, Omid Saeedi, Keyvan Zarei et Reza Ismail sont également en grève de la faim à la suite de leur demande de transfert dans une cellule séparée des prisonniers pour crimes ordinaires détenus dans le quartier des jeunes.

Le Réseau kurde des droits de l’homme (KHRN) a été informé que Bashir Pirmawanah a souffert d’une perte de poids et d'étourdissements durant cette période, mais qu’il poursuit sa grève de la faim jusqu'à ce que les responsables de la prison répondent favorablement à ses demandes.
Bashir Pirmawanah a été arrêté en mars 2016 par les forces de sécurité à Oroumieh et condamné à cinq ans de prison pour collaboration avec un parti d'opposition kurde. La peine de cinq ans d'emprisonnement a ensuite été réduite à quatre ans en vertu de la loi de « soumission au verdict ». Par ailleurs, trois prisonniers politiques, Keyvan Rashouzadeh, Kamran Qasemi et Kamran Darvishi, ont été transférés en isolement depuis le 23 février, menottés et attachés aux pieds, en plus d'être privés de tout contact et de toute visite avec leur famille.
Ces trois prisonniers et quatre autres prisonniers politiques Siamak Ashrafi, Omid Saeedi, Keyvan Zarei et Reza Esmaili souffrent de la faim depuis le 22 février, car ils protestent contre le non-respect de la loi sur la séparation des crimes dans la prison et l'absence de cellule séparée pour les prisonniers politiques du quartier des jeunes.
Lundi 24 janvier, il y a eu un affrontement entre les prisonniers kurdes et azéris provoqué par Sayyed Fatemi (l'officier en charge du quartier des jeunes). Cependant, pour soutenir les prisonniers de droit commun, les gardes spéciaux ont battu les prisonniers politiques kurdes au lieu d'apaiser la situation et ont transféré les prisonniers dans la section de quarantaine.
Source : Le Réseau des droits de l'homme du Kurdistan – le 8 mars 2020

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