lundi 22 juin 2020

Conférence internationale organisée par le CNRI à l’occasion du 20 juin: 39 ans de résistance pour un Iran libre


NCRI’s June 20 Conference: 39 Years of Resistance for a Free Iran NCRI’s June 20 Conference: 39 Years of Resistance for a Free Iran
 Les sympathisants de la Résistance iranienne et les personnalités de plusieurs pays à travers le monde ont participés à une conférence en ligne organisée par le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) le 20 juin pour marquer le début de la 40e année de résistance contre la dictature en Iran.

Les participants, qui s’étaient connecté de plus de 2000 points à travers le monde pour cette événement inédit, ont célébré la Journée des martyrs et des prisonniers politiques iraniens et ont rendu hommage aux 120 000 martyrs tombés pour la liberté en Iran et aux prisonniers politiques qui ont persévéré pour la cause de la démocratie dans les cachots du régime islamiste. Les participants ont apporté leur soutien à la résistance iranienne et à la lutte du peuple iranien pour le changement de régime et pour l’instauration d’une démocratie laïque et pluraliste fondée sur le suffrage universel.
L’oratrice principale de cet événement était Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI. Mme Radjavi a déclaré: «Le peuple iranien est déterminé à renverser la dictature religieuse et il a vivement manifesté cette volonté dans ses soulèvements de novembre et janvier dernier. La marche de notre peuple vers cet objectif s’exprime quotidiennement par des protestations, des grèves et des opérations des unités de résistance. La résistance acharnée des prisonniers politiques devant les bourreaux des prisons s’inscrit également dans cette même perspective.
« La communauté internationale doit entendre ce message :Nous avons toujours dit et répété qu’il ne faut pas permettre à ce régime de se procurer ne serait-ce qu’une balle de fusil. Il ne faut pas le laisser empocher l’argent d’un seul baril de pétrole. Il faut l’empêcher de dépenser ne serait-ce qu’un dollar des avoirs du peuple iranien. Comme elle l’a souligné depuis longtemps, la Résistance iranienne réclame l’application de six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU contre ce régime. Nous insistons sur la nécessité de reconduire l’embargo international sur les transactions d’armes avec ce régime. La communauté internationale doit reconnaître le droit du peuple iranien de lutter contre la dictature religieuse. Les dirigeants de ce régime doivent être traduits devant la justice internationale pour le massacre de 120 000 Iraniens, notamment celui de 30 000 prisonniers politiques en 1988, ainsi que pour la tuerie de 1500 personnes lors du soulèvement de novembre 2019. »
Les autres orateurs de cette conférence étaient: le sénateur américain Robert Torricelli; La baronesse Sandip Verma, ancienne ministre et membre de la Chambre des Lords du Royaume-Uni; Michèle de Vaucouleurs, députée française; Rama Yade, ancienne ministre française des droits de l’homme; Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidence colombienne; Rita Süssmuth, ancienne présidente du Bundestag allemand et ancienne ministre; Steve McCabe, membre du Parlement du Royaume-Uni; Antonio Tasso, membre du Parlement italien; Hermann Tertsch, membre du Parlement européen d’Espagne, vice-président du groupe ECR et membre de la commission des Affaires étrangères; Faisal Al-Rfouh, ancien ministre jordanien; ainsi que des représentants de la communauté iranienne aux États-Unis et en Europe.
«Participer à cette lutte au cours des 30 dernières années a été l’un des combats les plus fiers de ma vie. Lorsque l’histoire de la nouvelle révolution iranienne sera écrite, ils seront fiers du leadership et des décisions prises par la Résistance iranienne. Dans chaque ville et rue du pays, les slogans et les déclarations sont coordonnés et transmis au mouvement (…) L’OMPI et Mme Radjavi sont pratiquement les bienvenues dans la plupart des capitales du monde », a déclaré l’ancien sénateur américain Robert Torricelli.
La baronesse Verma a déclaré : «Le monde assiste au rejet de la dictature dans les manifestations anti-régime. Il est vital de résister à la répression et à la tyrannie. Le Royaume-Uni a l’occasion de montrer qu’il existe une alternative viable au régime des mollahs. Le peuple iranien mérite un avenir prospère. Aucun gouvernement, groupe ou individu ne doit rester tranquille tant que le peuple iranien ne sera pas libre. Nous restons avec vous; nous serons là pour célébrer avec Mme Radjavi et vous tous. »
Rita Süssmuth, ancienne présidente du Bundestag allemand, a déclaré: «Vous êtes un brillant exemple, Mme Radjavi. Votre objectif principal est l’égalité et la parité entre les hommes et les femmes aux postes de direction. L’égalité des hommes et des femmes est un chapitre important pour la liberté en Iran ou dans tout autre pays du monde. »
«La mobilisation des jeunes comme jamais auparavant est votre victoire. Ashraf 3 est votre victoire. Rien ne peut empêcher votre plus grande victoire, celle de la libération de l’Iran. Nous sommes avec vous, hier, aujourd’hui et demain », a déclaré Rama Yade, ancien ministre français des droits de l’homme.
Michele de Vaucouleurs, membre de l’Assemblée nationale française, a déclaré: «Je suis impressionnée par les soulèvements des femmes et des filles iraniennes qui sont victimes du régime misogyne. Les crimes d’honneur en Iran témoignent de la misogynie des mollahs. La constitution du gouvernement théocratique protège ces crimes. »
Le député italien Antonio Tasso a également déclaré à la conférence du CNRI: «Nos États doivent condamner les dirigeants de ce régime qui ont massacré les prisonniers politiques en 1988 et les manifestants en 2019. Nous ne pouvons accepter l’attitude de complaisance vis-à-vis du régime. L’Union européenne doit faire un pas en avant. Nous devons nous tenir aux côtés du peuple iranien »,
«Cela fait 40 ans que la révolution populaire de 1979 a été détournée par les mollahs. Ils tordent et déforment les croyances religieuses pour leur propre pouvoir. Tout au long de ces années, le CNRI a survécu. Le ministère du Renseignement et de la Sécurité (Vevak) du régime a reconnu agir avec acharnement contre l’OMPI en raison du soutien croissant de la population pour l’opposition. Peu importe ce que fait le régime, ses jours sont comptés », a déclaré le député britannique Steve McCabe.
«Depuis le début, le régime des mollahs a trahi la confiance du peuple iranien. Grâce aux preuves recueillies par l’OMPI, nous savons que le régime a exécuté 120 000 opposants depuis 1979. Mais le peuple iranien n’a jamais accepté le régime au cours des 40 dernières années et a résisté. Nous sommes fiers de faire partie de cette résistance. Le peuple s’est prononcé pour le renversement du régime des mollahs. Son slogan est : « Réformateurs, conservateurs, le jeu est terminé », « à bas Khamenei» et ‘’l’ennemi est ici et pas en Amérique’’. Cela correspond aux appels lancés par l’OMPI », a déclaré Ingrid Betancourt, ancienne sénatrice colombienne et candidate à la présidence.
Faisal Odeh Al Rfouh, ancien ministre jordanien et professeur à l’Université, a déclaré : «Depuis le début de la nouvelle épidémie de coronavirus, le régime a abandonné la population et ne déclare même pas combien de personnes sont décédées. Le peuple iranien meurt de plus en plus de COVID-19. Des dizaines de milliers de prisonniers sont aux prises avec le coronavirus et certains ont tenté de fuir les prisons pour échapper à l’infection au COVID-19, mais le régime les a arrêtés et exécutés. »
Les partisans de l’OMPI en Europe et les représentants de la communauté iranienne à l’étranger ont réitéré leur soutien à la Résistance iranienne et ont promis d’être la voix du peuple iranien dans sa quête pour la liberté et la démocratie.
   

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