jeudi 25 juin 2020

En Iran, les femmes sont les plus discriminées


femmes iraniennes iranCSDHI - La discrimination contre les femmes en Iran, une arme pour le régime iranien pour réprimer tout opposition et lutte. L'environnement des droits humains des femmes en Iran continue d'être caractérisé par l'inégalité et l'exclusion.

L'Iran est l'un des six seuls États membres des Nations unies qui n'ont pas signé la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, et sa législation nationale consacre de nombreux obstacles à l'accès aux droits fondamentaux dans des domaines tels que l'emploi, le mariage et la citoyenneté. Ces problèmes sont particulièrement prononcés pour les femmes des minorités, qui sont souvent confrontées à une discrimination intersectionnelle en raison de leur identité ethnique et religieuse.
Le statut secondaire des femmes se reflète non seulement dans leur représentation limitée dans la politique et le système judiciaire du pays, mais aussi dans leur propre foyer, puisque, selon la loi, les maris conservent le contrôle principal des affaires domestiques. Dans tout le pays, en particulier dans les régions les plus reculées et les plus pauvres, de nombreuses femmes sont confrontées à des schémas normalisés de coercition, de violence physique et de viol conjugal - un crime actuellement non reconnu par la loi iranienne.
La loi iranienne définit vaguement ce qui constitue un acte contre la moralité, et les autorités ont longtemps censuré l'art, la musique et d'autres formes d'expression culturelle, et poursuivi des centaines de personnes pour de tels actes. Ces lois visent souvent les femmes de manière disproportionnée.
Les femmes en Iran continueront de subir la marginalisation, la violence et la répression sans un processus de réforme de grande envergure et transformateur au sein du pays. Ce processus devrait s'attaquer non seulement aux cadres juridiques inéquitables entourant des questions telles que l'emploi, la participation politique, la sécurité personnelle et d'autres libertés, mais aussi aux hiérarchies sociales plus larges au sein des communautés, des familles et des ménages qui maintiennent la discrimination à l'égard des femmes.
Confession choquante sur les femmes qui vivent dans des fosses et des canaux d'eau
Mohammad Reza Mahboubfar, un expert du gouvernement, a admis le 22 juin, qu'en Iran, il y a des femmes qui vivent dans des fosses et des canaux et a déclaré : « Certains familles dirigées par des femmes vivent dans des ruines, des bâtiments délabrés, des fosses et des canaux parce qu'elles sont sans abri, et certaines d'entre elles, qui vivent dans des taudis ou des tentes, ont un logement médiocre. »
Il a ajouté : « Dans le passé, on disait que le nombre de personnes marginalisées était d'environ 25 millions, mais aujourd'hui il est passé à 38 millions. Nous pouvons même affirmer que la marginalisation à Téhéran a augmenté de 60 %. »
Se référant aux femmes chefs de famille, M. Mahboubfar a déclaré : « Le nombre de femmes chefs de famille dans le pays a également augmenté, et ces personnes sont confrontées à de nombreux problèmes dans l'ombre de la marginalisation et de l'inflation, et dans leurs moyens de subsistance, en particulier le logement. »
« Certaines de ces femmes, qui sont forcées de fuir à la périphérie de la ville, sont gravement menacées par des préjudices tels que la violence contre les femmes, la toxicomanie, la vente de bébés et les mœurs immorales. Les femmes chefs de famille vivent pour la plupart dans les banlieues, au sud-est et au sud-ouest de Téhéran et autour des cimetières, à Islamshahr, Pakdasht, Varamin, etc.
« À Téhéran et dans de nombreuses autres villes, les prix des terrains et des logements ont augmenté de 500 % (soit cinq fois plus). Dans ces circonstances, les personnes les plus démunies et les plus vulnérables, qui ne touchent pas le seuil de pauvreté et le panier de la ménagère, ont été repoussées à la périphérie des villes. Dans la ville de Téhéran, vous pouvez constater que de nombreuses personnes sont marginalisées, et le mouvement des passagers du métro de Téhéran vers la périphérie de la ville le confirme. »
Il a ajouté : « Les salaires mensuels de la plupart des travailleurs marginalisés des travailleurs de jour, des travailleurs saisonniers, des vendeurs, etc., avant l’épidémie du coronavirus, étaient de 8 millions de tomans pour compenser le seuil de pauvreté. Mais aujourd’hui, beaucoup de ces personnes ont perdu de 70 à 80 % de leur salaire. Certaines banlieues sont des bidonvilles, d’autres sont des tentes et d’autres sont des maisons non convenables et non standard. »
Source : INU

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