mardi 23 juin 2020

Les pasdaran nomment un radical au poste de commandant de la base Sarrallah pour contrer un éventuel soulèvement en Iran


Brigadier General Hossein Nejat as his deputy and acting commander of the IRGC’s Sarallah Base in TehranBrigadier General Hossein Nejat as his deputy and acting commander of the IRGC’s Sarallah Base in Tehran
 Le commandant des Gardiens de la révolution (CGRI), Hossein Salami, a nommé le général de brigade Hossein Nejat comme son adjoint et commandant par intérim de la base Sarallah du CGRI à Téhéran, qui est chargée de faire face à d’éventuels soulèvements. Cette décision montre la plus grande crainte du régime du climat explosif de la société iranienne et un autre soulèvement possible.

Depuis sa fondation, la tâche principale du CGRI a été de réprimer la société iranienne et de préserver la sécurité du régime. Pour empêcher la capitale de tomber et réprimer d’éventuelles manifestations, le régime a mis sur pied la base Sarallah en 1995. Sarollah est l’une des bases de sécurité des gardiens de la révolution à Téhéran, chargée de gérer la sécurité de la capitale et d’autres villes de la province de Téhéran. Il s’agit de la principale unité de sécurité au sein du CGRI.
En temps de crise, à la discrétion du Conseil suprême de sécurité nationale du régime, la base Sarollah est responsable de la sécurité du ministère des Renseignements, la police et tous les ministères du gouvernement, qui sont sous le contrôle opérationnel de cette base.
Trois garnisons provinciales du CGRI, la garnison Mohammad Rasoulallah dans le Grand Téhéran, la garnison Sayed ol-Shohada dans la province de Téhéran et la garnison Imam Hassan de la province d’Alborz, près de Téhéran, ainsi que des centaines de bases de milice Basij, la 27e division du CGRI à Téhéran et la 10e division à Karaj font partie des forces placées sous le commandement de Sarallah.
En raison de son importance, Sarallah est sous le commandement direct du commandant en chef du CGRI. Lors des manifestations à l’échelle nationale en Iran en novembre 2019, Sarallah a joué un rôle important dans la répression violente des manifestants.
Quarante ans d’oppression, le pillage des richesses nationales et maintenant la crise du COVID-19, ont transformé la société iranienne en un baril de poudre prêt à exploser. Le soulèvement de novembre 2019 a ébranlé les fondements du régime qui est maintenant confronté à un isolement international sans précédent. La nomination de Hossein Nejat au poste de commandant par intérim de la division Sarallah est une autre mesure désespérée pour préserver la sécurité du régime moribond.

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