lundi 22 juin 2020

Iran : Exécution de deux prisonniers


exécution iranCSDHI - Selon Amnesty International, le recours de l’Iran aux exécutions classe le pays comme le « deuxième principal pays exécuteur au monde » en 2019. L’Iran a continué à cacher l’étendue de son recours à la peine de mort en limitant l’accès aux informations sur la peine de mort, a déclaré Amnesty International dans son communiqué de presse. L’Iran est le deuxième pays, après la Chine, en ce qui concerne le recours à la peine de mort. Il a mis à mort au moins 251 personnes en 2019, contre au moins 253 en 2018 – dont quatre avaient moins de 18 ans au moment du crime. Cependant, le manque de transparence rend difficile la confirmation du nombre total réel d’exécutions – qui pourrait être bien plus élevé, explique Amnesty.

La semaine dernière, l'Iran a mis en oeuvre les exécutions de deux prisonniers.
Le condamné à mort Omid Hashem-Zehi a été exécuté à la prison de Zahedan, en Iran, le 17 juin dernier.
Selon HRANA, le prisonnier qui se trouvait dans le couloir de la mort, Omid Hashem-Zehi, âgé de 27 ans, a été exécuté à la prison centrale de la ville de Zahedan, dans le sud de l'Iran, le 17 juin. Il avait été arrêté il y a deux ans et condamné à mort pour meurtre.
Son exécution n'a pas encore été annoncée par les autorités iraniennes ni par les médias officiels du régime.
Selon le rapport annuel de l'IHR sur la peine de mort en Iran, au moins 280 personnes ont été exécutées en Iran en 2019, dont 225 pour des accusations de meurtre. (Source : Iran Human Rights)
Un homme pendu dans la prison de Chiraz
Cette exécution n'a pas, non plus, été annoncée par les autorités iraniennes ni par les médias officiels du régime des mollahs en Iran.
Un homme a été pendu le 16 juin à la prison centrale de la ville de Chiraz pour meurtre.
Selon les sources d'IHR, dans la matinée du mardi 16 juin, le condamné à mort Yasser Abdollahzadeh (31 ans) a été pendu à la prison centrale de Chiraz, en Iran. Il a été arrêté et condamné à mort pour le meurtre d'un homme lors d'un différend financier il y a trois ans. (Source : Iran Human Rights)

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