Le coprésident du Comité international des parlementaires pour un Iran démocratique, Bob Blackman, a publié le communiqué de presse suivant le jeudi 17 décembre, à la suite de la publication par la commission des Affaires étrangères de la Chambre des communes britannique de son important rapport sur l’Iran : « Pas de prospérité sans justice: les relations du Royaume-Uni avec l’Iran ».
Les députés appuient la recommandation de la Commission des Affaires étrangères de proscrire le CGRI
La commission des Affaires étrangères de la Chambre des communes a publié un rapport intitulé «Pas de prospérité sans justice: les relations du Royaume-Uni avec l’Iran» le 16 décembre 2020.
La commission des Affaires étrangères déclare: «Les actions régionales malignes de l’Iran remettent en question les valeurs qui sous-tendent la politique étrangère britannique. La coopération internationale, la sauvegarde des droits de l’homme et le respect de l’Etat de droit sont tous affaiblis par Téhéran.
Le Comité britannique pour la liberté de l’Iran (BCFIF) et le Comité international des parlementaires pour un Iran démocratique approuvent et saluent sans réserve le travail accompli par nos collègues de la commission des Affaires étrangères et partagent leurs recommandations au gouvernement dans ses relations avec l’Iran.
Le rapport demande au gouvernement britannique de «reconnaître et de lutter contre la menace posée aux citoyens ordinaires par l’État iranien». Il exhorte également à «proscrire le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) dans son intégralité pour son soutien clair et durable aux terroristes et aux acteurs non étatiques qui œuvrent pour saper la stabilité dans la région». Nous sommes entièrement d’accord avec cette recommandation opportune et importante.
Le CGRI est le principal organe responsable de la répression sanglante des manifestations pacifiques du peuple iranien en novembre 2019, comme l’a noté le rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran. En outre, depuis des années, elle fait des ravages dans tout le Moyen-Orient, à la suite de quoi des dizaines de milliers de citoyens innocents sont morts.
Rappelant qu’un diplomate iranien a été arrêté en 2018 pour avoir orchestré un complot terroriste contre le rassemblement annuel du CNRI près de Paris, qui, s’il n’avait pas été déjoué, aurait pu entraîner des centaines de morts, et que les procureurs fédéraux belges ont conclu que l’attaque avait été ordonnée par les plus hautes autorités iraniennes, nous considérons que l’interdiction du CGRI en tant qu’entité terroriste est une initiative appropriée et devrait être complétée par une réduction des représentations diplomatiques iraniennes au Royaume-Uni car Téhéran a continuellement exploité ses ambassades à des fins terroristes.
La recommandation du rapport sur l’utilisation adéquate des «sanctions de type Magnitsky pour cibler les auteurs de violations des droits de l’homme en Iran et agir en sa faveur à l’étranger» est bien placée.
La lettre envoyée par sept Rapporteurs spéciaux de l’ONU au gouvernement iranien en septembre 2020 déclare qu ‘«il existe une impunité systémique dont jouissent ceux qui ont ordonné et effectué les exécutions extrajudiciaires» en 1988, qui peut être qualifiée de crimes contre l’humanité, ce qui en fait un sujet pour des sanctions.
Nous sommes totalement d’accord avec la conclusion des rapports qui déclare: «La première victime du régime iranien est le peuple iranien. Le Royaume-Uni doit continuer à exprimer son soutien à ceux qui souffrent sous la violence du régime. »
Bob Blackman député
Co-président du Comité international des parlementaires pour un Iran démocratique
Le 17 décembre 2020
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