Une prisonnière meurt dans la prison de Sepidar après avoir été abandonnée sans traitement
CNRI Femmes – Refus de soins médicaux aux détenues des prisons de Kachouii et de Sepidar
L’une des pratiques courantes du régime clérical est le refus de soins médicaux aux prisonniers, et en particulier aux prisonniers politiques.
Les rapports de la prison de Kachou’i à Karaj et de la prison de Sepidar à Ahwaz indiquent deux nouveaux cas de refus de traitement médical à des prisonnières politiques. Dans le dernier cas, cela a entraîné la mort d’une prisonnière.
Selon des informations de la prison Sepidar d’Ahwaz, dans la province du Khouzistan, une prisonnière, identifiée uniquement par son nom Neissi, a été transférée en quarantaine dans la nuit du lundi 14 décembre. Elle hurlait de douleur et suppliait d’être emmenée dans un hôpital municipal. Mais les gardiens et les autorités de la prison ne l’ont pas fait et l’ont abandonnée dans le service sans s’occuper d’elle. Elle est donc décédée le mardi 15 décembre au matin.
Dans un autre cas, à la prison de Kachoui, à Karadj, les autorités pénitentiaires ont refusé de prendre des mesures concernant un test urgent pour Monireh Arabshahi qui a des difficultés à respirer en raison du gonflement de sa gorge.
Le 13 décembre 2020, un médecin spécialiste de la prison de Kachoui a ordonné qu’un test soit effectué dans les 48 heures. Ce test n’a toujours pas été effectué six jours après.
Monireh Arabshahi doit subir un scanner de la glande thyroïde et être opérée selon le diagnostic du médecin, mais elle a été privée des soins médicaux dont elle a besoin.
Monireh Arabshahi et sa fille, Yasaman Aryani, sont emprisonnées pour s’être opposées au port obligatoire du voile. Elles purgent leur peine de 5 ans et 6 mois.
Yasaman Ayrani a été testée positive au COVID-19. Elle a été isolée et abandonnée avec plusieurs autres détenues sans recevoir de soins médicaux.
Cette mère et sa fille sont privées d’autoirisation de sortie parce que les autorités de la prison d’Evine n’ont pas encore transféré leurs dossiers à celle de Kachoui.
La 28e branche du tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné Monireh Arabshahi et sa fille, Yasaman Aryani, à 16 ans de prison chacune, pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale, propagande contre l’État, et encouragement à la corruption et à la prostitution ». La Cour de révision a commué leur peine à 9 ans et 7 mois, dont 5 ans et 6 mois seront appliqués pour chacune d’entre elles.
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