CNRI Femmes – La vice-présidente du Syndicat libre des travailleurs iraniens, Parvine Mohammadi, a dû se rendre à la première branche de l’Unité de l’application des peines du tribunal d’Evine. Elle avait été convoquée le 20 décembre 2020.
La convocation donne instruction à Mme Mohammadi de comparaître devant le tribunal dans les cinq jours suivant la publication de la convocation sur le site de SANA.
La vice-président du Syndicat libre des travailleurs iraniens, Parvine Mohammadi, a déclaré qu’il s’agissait d’une plainte portée contre elle en 2017. Elle n’était pas au courant de l’accusation et le verdict avait été rendu en son absence.
Il n’y a pas d’informations disponibles sur la durée de sa peine ou sur les charges retenues contre elle.
La vice-présidente du Syndicat libre des travailleurs iraniens a posté un clip vidéo sur les médias sociaux, protestant contre cette procédure illégale, la violation des droits des travailleurs, ainsi que les pressions sécuritaires qui leur sont imposées.
Parvine Mohammadi avait déjà été arrêtée et condamnée pour ses activités pacifiques de défense des droits des travailleurs.
Parvine Mohammadi a été arrêtée le 29 janvier 2019 et emprisonnée à la prison d’Evine jusqu’en mars, date à laquelle elle a été libérée sous caution.
Elle a été arrêtée de nouveau par les forces de sécurité lors d’une cérémonie à l’occasion de la Journée internationale du travail qui s’est tenue dans le parc Jahan Nama situé sur la route Téhéran-Karaj le 26 avril 2019, et condamnée à un an de prison pour “propagande contre l’État”. Le 7 décembre 2019, elle a été conduite à la prison de Kachoui à Karaj pour y purger sa peine parmi les prisonnières de droit commun. Elle avait été libérée en avril 2020.
Mme Mohammadi a publié un certain nombre de lettres ouvertes dénonçant la politique du régime iranien contre les intérêts des travailleurs iraniens.
Dans une lettre ouverte de janvier 2019, elle avait écrit : « Honte aux dirigeants qui ont répondu par des arrestations et des emprisonnements aux 38 jours de cris des sidérurgistes d’Ahwaz qui réclamaient leurs droits. Ces travailleurs ont crié leur douleur tous les jours dans les rues. Ils ont tellement crié pour leurs droits qu’ils en ont eu mal à la gorge. »
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