CSDHI – Les autorités iraniennes refusent de soigner Mohammad Ashtiani à la prison centrale de Karaj, en Iran. Le prisonnier politique Mohammad Ashtiani Araghi, 57 ans, est dans un état de santé déplorable.
Il souffre d’hypertension, d’asthme et d’une hernie. Il n’a pas accès à ses médicaments. Cela est particulièrement dangereux pour sa santé compte tenu de la pandémie. Les autorités de la clinique de la prison ont dit à M. Ashtiani qu’elles n’avaient pas de budget suffisant pour lui donner des médicaments pour sa tension artérielle. Les autorités de la prison l’ont également empêché de se rendre à la clinique pour le suivi de ses maladies.
Arrêté une seconde fois en 2018
Le prisonnier politique Mohammad Ashtiani est marié et a deux enfants. Il a également été prisonnier politique dans les années 1980. Les autorités iraniennes l’ont arrêté à Téhéran en mars 2018 et transféré au département du renseignement où il a été torturé et interrogé.
Les autorités l’ont ensuite transféré à la prison centrale de Karaj. Elles l’ont condamné à trois ans de prison et au paiement d’une lourde amende pour « propagande contre l’État », « insulte à Ali Khamenei » et « soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran. »
M. Ashtiani dort par terre depuis deux ans. Il n’a ni lit ni chambre spécifique dans cette prison.
La rétention des soins médicaux est une tactique courante utilisée par les autorités iraniennes pour faire pression sur les prisonniers politiques.
Amnesty International, les experts des Nations Unies et d’autres organisations de défense des droits de l’homme ont documenté de nombreuses occasions où les autorités ont privé les prisonniers en Iran des soins nécessaires.
Source : Iran HRM
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