CSDHI – Hier à Qazvin, les forces du régime iranien ont fouetté 79 fois en public un homme de 29 ans, dans le nord-ouest de l’Iran, a rapporté le site internet officiel Khabar Fori.
Fouetté en public
La justice iranienne a condamné un homme à une flagellation publique. Les chefs d’accusation sont le trouble et l’atteinte à la sécurité. » Nous ignorons quel est son nom.
Le site internet de Khabar Fori indique que les forces répressives l’ont fouetté dans un parc local.
Avant cela, début décembre, la justice avait condamné un autre homme à 74 coups de fouet. Il était accusé d’avoir insulté des policiers à Torbat Heydariyeh, dans le nord-est de l’Iran.
L’utilisation par l’Iran de peines dégradantes et de la torture
Le régime iranien est l’un des rares États à recourir encore à des châtiments dégradants. Pourtant, toutes les conventions internationales relatives aux droits civils et politiques ont interdit le recours à des châtiments inhumains tels que l’exécution et la flagellation.
Les opposants politiques du régime sont régulièrement condamnés au fouet. Les manifestants et les dissidents en font partie.
La flagellation est un châtiment interdit par le droit international
Selon Philip Luther, d’Amnesty International, « le recours à des châtiments cruels et inhumains tels que la flagellation, l’amputation et l’aveuglement constitue une atteinte effroyable à la dignité humaine. Il viole l’interdiction absolue de la torture et des autres peines ou traitements dégradants prévue par le droit international. »
« En tant que partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l’Iran doit légalement interdire la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants. Il est tout simplement inacceptable que les autorités iraniennes continuent à autoriser de telles peines. Et continue à les justifier au nom de la protection de la morale religieuse », a-t-il déclaré en juillet 2018 dans une déclaration condamnant les coups de fouet infligés à un jeune homme pour avoir bu de l’alcool.
Plus de 100 délits punis par le fouet en Iran
Plus de 100 « délits » sont punis par le fouet en vertu de la loi iranienne. Ces délits comprennent le vol, l’agression, le vandalisme, la diffamation et la fraude. Ils couvrent également des actes que la justice ne devraient pas criminaliser. Par exemple, l’adultère, les relations intimes entre hommes et femmes non mariés, « l’atteinte à la moralité publique » et les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe.
Source : Iran News Wire
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