mercredi 16 décembre 2020

Vahda Seilani, une iranienne, arrêtée à cause de sa foi bahaïe

 CSDHI – Le tribunal révolutionnaire de la ville de Kerman (sud-est de l’Iran) a convoqué une Bahaïe iranienne, pour purger sa peine de sept mois de prison pour avoir suivi la foi bahaïe.

Une iranienne condamnée à la prison à cause de sa foi

Selon HRANA, les forces iraniennes ont arrêté et transféré Vahda Seilani à la prison de Kerman le 13 décembre.

Selon les informations, les forces répressives ont perquisitionné le domicile de Vahda Seilani et saisi ses biens, le 29 décembre 2019. Puis, elles l’ont arrêtée et emmenée à la prison de Kerman. Elles l’ont libérée sous caution le 15 janvier.

Vahda Seilani est condamnée à sept mois de prison pour « propagande contre le régime » en tant qu’adepte de la foi bahaïe.

Persécution des Bahaïs en Iran

Les citoyens bahaïs d’Iran sont privés des libertés associées à leurs croyances religieuses. Il s’agit d’une privation systématique qui, selon l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, toute personne a droit à la liberté de religion et de conviction. Elle a le droit de l’exprimer individuellement ou collectivement et en public ou en privé.

Selon des sources non officielles, il y a plus de 300 000 Bahaïs en Iran. Cependant, le régime iranien ne reconnaît pas la foi bahaïe. Pour cette raison, les autorités ont toujours systématiquement violé les droits des Bahaïs en Iran. Dans le cadre de sa politique de l’Etat depuis la révolution de 1979, l’Iran les persécute. Au cours de la première décennie qui a suivi la révolution, le régime iranien a tué ou exécuté plus de 200 Bahaïs d’Iran. Il a torturé ou emprisonné des centaines d’autres. Et des dizaines de milliers ont perdu leur emploi, leur accès à l’éducation et d’autres droits, juste à cause de leurs croyances religieuses.

Par exemple, le 19 octobre, la troisième branche du tribunal révolutionnaire de Mashhad a condamné Nika Pakzadan, Faraneh Daneshgari, Sanaz Eshaghi, Nekisa Hajipour et Naghmeh Zabihian à un an de prison chacun pour « diffusion de propagande contre l’État en raison de sa foi en le bahaïsme. »

Source : Iran News Wire

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