jeudi 26 mai 2022

Nouveaux fondements pour faire respecter le hijab obligatoire

 CSDHI – Le régime iranien a intensifié sa répression contre les libertés civiles et politiques, notamment au sujet du hijab obligatoire, pour contrer une société écrasée sous la montée en flèche des prix et de l’inflation.

Les manœuvres de répression, les exécutions, les restrictions sur Internet et la création de bases pour imposer le hijab obligatoire aux femmes font partie des mesures prises par les autorités pour réprimer le peuple.

Création de nouveaux fondements pour imposer le hijab obligatoire

L’agence de presse officielle ILNA a déclaré le 22 mai qu’un plan global de contrôle du voile incorrect avait été élaboré dans 11 domaines.

ILNA a cité le secrétaire du quartier général chargé d’enjoindre le bien et d’interdire le mal. Il a déclaré qu’un « plan global de contrôle du hijab » a été élaboré dans 11 domaines.

Hashemi Golpayegani a déclaré que l’annonce des « indicateurs du hijab » à 120 organismes gouvernementaux constituait la première étape de ce plan. Il a dit qu’avec la création des bases « 21 Tir » et « Jahad Tabeen », les préparatifs nécessaires seront faits pour la mise en œuvre de ce plan.

La première tâche des différents organes gouvernementaux est de réprimer les femmes sous forme de vêtements.

La question du voile obligatoire a pris une importance politique et de sécurité nationale au cours des 40 dernières années. Elle s’est transformée en l’une des principales priorités du régime. Le régime misogyne iranien a élaboré divers mécanismes pour faire respecter le hijab obligatoire, et l’organisation mise en place pour cette tâche s’est largement développée au fil des années.

27 ministères et institutions sont chargés de faire appliquer le hijab obligatoire aux femmes iraniennes

En septembre 2019, le conseil culturel suprême a approuvé un document intitulé « Collection supplémentaire. » Selon ce nouveau plan, 27 organismes du régime sont chargés de faire respecter le hijab obligatoire, dont 10 ministères.

Toutes les agences susmentionnées et les organismes non mentionnés ont participé à la suppression du travail des femmes par les politiques du Conseil suprême de la révolution culturelle, qui est présidé par le président du régime.

Punition sévère en cas de violation des règles du hijab obligatoire

En vertu des lois iraniennes sur le port obligatoire du voile, les femmes et les jeunes filles sont contraintes de se couvrir les cheveux d’un foulard. Celles qui ne le font pas sont traitées comme des criminelles par le régime.

La police de la « moralité » iranienne place l’ensemble de la population féminine – 40 millions de femmes et de jeunes filles – sous surveillance.

Toute personne vue en public sans foulard est passible d’une arrestation, d’une peine de prison, de la flagellation ou d’une amende.

Ces dernières années, les autorités iraniennes ont affirmé que les femmes portant un « hijab incorrect » violaient l’article 638 du code pénal islamique iranien. Toutefois, ce code ne mentionne pas spécifiquement le hijab.

Selon l’article 638 : « Quiconque, dans les lieux publics et sur les routes, commet ouvertement un acte harām [péché], en plus de la peine prévue pour cet acte, sera condamné à deux mois d’emprisonnement ou jusqu’à 74 coups de fouet. Et s’il commet un acte qui n’est pas punissable mais qui viole la prudence publique, il ne sera condamné qu’à dix jours à deux mois d’emprisonnement ou jusqu’à 74 coups de fouet. »

Source : Iran HRM

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