vendredi 20 mai 2022

183 femmes emprisonnées dans le couloir de la mort ou condamnées à Qisas

 23 femmes sont dans le couloir de la mort par lapidation

Selon des documents obtenus au sein du régime des mollahs, la Résistance iranienne a déclaré que 183 femmes emprisonnées dans les prisons du régime étaient dans le couloir de la mort ou condamnées à Qisas (mort par châtiment). La mort par châtiment est appliquée aux personnes reconnues coupables de meurtre, quelles que soient leurs motivations.

Au cours d’une série de révélations majeures, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a publié de nombreuses informations obtenues auprès du système judiciaire du régime clérical, notamment de la Direction des prisons.

Les condamnés à mort

Selon les statistiques enregistrées par le bureau de la Direction des prisons, 5 197 personnes sont dans le couloir de la mort ou condamnées à des Qisas (châtiment en nature). Parmi elles, 1 366 sont condamnées à mort, dont 39 femmes. Par ailleurs, 3 831 prisonniers, dont 144 femmes, ont été condamnés à des Qisas ou à des châtiments en nature.

Soixante prisonniers du couloir de la mort avaient moins de 18 ans au moment de l’infraction présumée en 2020.

Des châtiments cruels

Les documents énumèrent également les noms de 51 personnes, dont 23 femmes, condamnées à la mort par lapidation et 107 prisonniers sont condamnés à l’amputation.

Des prisons et des centres de détention surpeuplés

D’autres documents obtenus auprès de la Direction des prisons indiquent que 423 210 personnes sont détenues dans diverses prisons. Ce chiffre ne comprend pas les personnes détenues dans les centres de détention des forces de sécurité de l’État (SSF), du ministère des Renseignements (MOIS), des services des renseignements des pasdarans, du Corps des gardiens de la révolution (IRGC) et de l’armée.

1 709 femmes détenues au statut indéterminé

Quelque 48 559 détenus, dont 1 706 femmes, passent par la « phase d’enquête » et sont détenus avec un statut « indécis » par des organismes tels que les Forces de sécurité de l’État (SSF) et le ministère des Renseignements et de la Sécurité (MOIS). D’après ces données, 17 190 prisonniers ont plus de 15 ans de peine.

Un autre document hautement confidentiel énumère 2 273 noms de détenus arrêtés pour des motifs politiques ou lors de manifestations antigouvernementales, y compris des membres d’unités de résistance. 1 552 de ces prisonniers ont été condamnés, et 721 sont détenus sur la base d’accusations.

Premier bourreau des femmes

L’Iran est le principal bourreau de femmes au monde et procède chaque année au plus grand nombre d’exécutions par habitant. Les peines de mort sont manifestement injustes.

Au cours de la seule semaine dernière, 16 personnes ont été exécutées dans les prisons iraniennes. Parmi elles figurait une femme baloutche.

Près d’un an après que Khamenei a nommé Ebrahim Raïssi à la présidence du régime, au moins 300 personnes ont été exécutées. Le régime clérical a exécuté 18 femmes en 2021, avec une recrudescence des exécutions sous le régime du Raïssi.

Au moins 132 femmes ont été exécutées en Iran depuis le 20 septembre.

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