La femme de M. Davoodi, Tannaz Kolahchian, a tweeté que l’avocat des droits humains avait été renvoyé en prison « pour continuer à purger sa peine. » Amirsalar Davoudi a été arrêté le 20 novembre 2018 par des agents de sécurité dans son cabinet d’avocats.
Il a appris le 28 mai 2019 que la branche 15 du tribunal révolutionnaire de Téhéran l’avait condamné à un total de 30 ans d’emprisonnement et 111 coups de fouet, en raison de six chefs d’accusation, dont « insulte au Guide suprême », et « diffusion de propagande contre le système » et « formation d’un groupe dans le but de perturber la sécurité nationale », en lien avec son travail en faveur des droits humains.
Après que M. Davoodi a fait appel du verdict, celui-ci a été annulé par la Cour suprême, mais la section 28 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a confirmé sa condamnation à 30 ans de prison en août, l’année dernière.
Il a été libéré sous caution de la prison de Rajaï Chahr, dans la province d’Alborz, le 13 juin 2021.
Sa libération temporaire a été suivie de la décision de la branche 41 de la Cour suprême d’accepter sa demande d’un nouveau procès, en raison d’irrégularités dans le processus juridique de son procès.
Source : Iran HR
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